cheshire-cat
La politique française semble livrée à l'esprit de secte/faction/parti "politique" depuis plus d'un siècle. Il y a ceux qui ne peuvent dire "droite" sans cracher au sol, et à contrario, ceux qui ne peuvent dire "gauche" sans faire de même. Tout raisonnement, qui tendrait à oublier cet élément indispensable de l'analyse, à tenter de voir au-delà de la petite mayonnaise et des petits conflits qui en résultent, qu'évidemment on ne peut malheureusement nier, est proscrite, par tous les concernés.
La question suivante me semble porter sur ma première affirmation : si en fait, dans toute société humaine donnée, nous n'y sommes pas condamnés, et si alors le choix se résume à : 1- une secte donnée d'Etat qui impose sa doctrine, ses idées, sa loi, avec les conséquences que l'on peut imaginer, notamment pour les autres sectes qui tendent à émerger ; 2- une coexistence des sectes, qui revient à une lutte acharnée entre elles, et à subir les idées de l'une, puis d'une autre, puis encore d'une autre… ; ou à tout instant à subir relativement les idées des plus puissantes d'entre elles, qui se combinent et donnent une infâme bouillie.