[supprimé] il profite de quoi?

Des réseaux du haut fonctionnariat de la république pour entrer dans le gotha des banques mondiales déjà, du support des principaux sponsors du libéralisme français ensuite (évidemment, sans retour d'ascenseur, ça parait évident), je n'oublie pas que son site de lancement en 2016, était hébergé par l'institut Montaigne de son pote Bigorne, celui qui a quelques soucis avec la C et son rapport aux femmes. Mais on s'égare.

Lorsqu'il était haut fonctionnaire, il a pu croiser le PDG de Nestlé à qui il facilitera, peu de temps après, le rachat d'une filiale de Pfizer. En fait, profiter d'une commission sur la croissance française pour ficeler ce qui deviendra sa propre croissance financière, c'est assez ironique.

Bien sur, avec cette affaire, il fera en un coup ce que Mélenchon, l'odieux profiteur de la République, aura mis une vie à se constituer en patrimoine. Il a bien suivi les conseils d'Alain Minc qui lui aurait conseillé de faire fortune avant de faire de la politique.

Bref, son véritable talent est d'avoir réussi son concours de l'ENA, de s'être ensuite laissé acheter pour son carnet d'adresse par une banque d'affaire, d'avoir amassé un petit pécule puis d'avoir réintégré la fonction publique.

Evidemment, après son second quinquennat, il ira conseiller des assureurs, fera des conférences devant un parterre de banquier pour parler gros sous, intègrera des conseils d'administration de gros groupes mondiaux. En gros, il finira là où est sa destination finale, loin des exigences de la république et du bien commun, proche des gros intérêts financiers et du véritable pouvoir, privé.

Une caricature du pantouflage à la française.

Bon, je me doutais que ce serait caviardé, pour ça que je disais que ça ne sert pas à grand chose de répéter sans cesse les gentillesses que l'on pense de nos adversaires politiques.

Pour revenir à aux tractations en cours, j'ai une petite méfiance vis à vis du PS quand même. Déjà pour des raisons complètement subjectives, la femme de Faure fut une proche conseillère d'Emmanuel Macron. Deuxio, ils sont tout à fait capable de trahir à des moments clés (choix du premier ministre par ex, même si ça risque peu probable, inutile de me le rappeler).

Toutefois, ils continuent de donner des gages de coopération:
https://www.europe1.fr/politique/legislatives-il-serait-normal-que-jean-luc-melenchon-se-retrouve-premier-ministre-4109194

"Ensuite, évidemment, le groupe qui sera le plus important à l'Assemblée nationale aura le poste de Premier ministre. Et comme Jean-Luc Mélenchon en est son leader, je pense qu'il est tout à fait normal qu'il se retrouve ensuite Premier ministre."

Ils ne sont pas fous, ils savent très bien que ça n'arrivera pas, en tout cas ils font le job d'une véritable alliance, pour l'instant.

Je les vois bien tomber sur Mélenchon pour expliquer qu'ils ne soient pas majoritaires: "On s'est allié et ça n'a pas marché, c'est qu'il y a problème: Mélenchon".

C'est le jeu, le leur en tout cas.

Sauf que le fond de leur pb en vérité, ce n'est pas Mélenchon, c'est le fait qu'ils soient passés dans l'inconscient collectif comme une entité subsidiaire au nouveau référentiel de la gauche, l'ex-LFI, aujourd'hui Union Populaire.

tieumz

profite

c'est bon le ptit lait, c'est vrai

Normalement, validation de l'accord avec le PCF cet aprem.

tieumz la fin de la clarification côté gauche sera bientôt achevée

n'exagère pas, c'est plutôt la "gauche non Mélenchon" qui va s'achever.

D'après moi, l'hégémonie mélenchonnienne qui s'opère, ne repose sur rien de tangible, hormis l'habileté d'un seul homme, qui, bien qu'exfiltré en pleine manif de gilets jaunes, à grand bruit, est parvenu à se faire le chantre de la colère populaire, quand marine le pen, n'avait réussi qu'à attendrir 2 jours durants, grâce à ses histoires de chats.

Mélenchon est évidemment autrement plus malin que la Le pen.
En revanche, ce semblant de "pôle contestataire" est voué à une durée très courte.

D'après moi, hein, j'ai déjà remarqué que quand Mélenchon bénéficie d'une petite avancée, ou d'une victoire sporadique, ça lui monte au crâne, un peu trop violemment.
C'est lorsqu'il est en position de force, que ça commence à déconner un peu chez lui.

Et c'est, bien souvent, par son comportement, que ses fidèles finissent par être choqués.

Donc, à voir.
En tout cas, sur cette gauche, pour l'heure, c'est Mélenchon qui mène la barque, et qui obtiendra surement des éléments qui seront vite mis en avant pour signaler "une avalanche de victoires tactiques"

Nous aurons vite l'occasion de voir comment notre Mélenchon gèrera mentalement tous ces succès.

Car risque d'être tonitruant.
(dans sa famille, pas dans les urnes)

A suivre.

[supprimé] En revanche, ce semblant de "pôle contestataire" est voué à une durée très courte.

je parle de ça, politiquement.
C'est à dire, représenté par un parti bien défini.

Pour ce qui est de la colère latente, récurrente, ça c'est autre chose.

[supprimé] ne repose sur rien de tangible

Bah il y a quand même le résultat des élections qui est clair.
En politique, difficile de faire plus tangible.

[supprimé] Allez, PS... fonce vers le billot...

Les insoumis ne semblent pas si ingrats.

Les verts c'est même pas 5% à la présidentielle, mais 100 circos dont 35 gagnables.

Pour rappel, le PS c'est moins de 2% des voix... Mais comparaison n'est pas raison (bis repetita), le PS a un ancrage différent donc la discussion n'est pas la même, nécessairement.

tieumz Les insoumis ne semblent pas si ingrats.

Les insoumis je sais pas.
Mélenchon, c'est pas le qualificatif "ingrat" qui conviendrait.

Bon, n'en parlons plus, mais ce mouvement "Insoumis", fonctionne comme Mélenchon exige qu'il fonctionne.
Tu auras beau dire, un mouvement populiste, ne respire pas nécessairement la démocratie, dans son fonctionnement.

Je veux dire, si Mélenchon a décidé d'humilier, saigner, tromper, rouler le PS, il n'hésitera pas une seconde.

Le PS, quand il l'a traité de haut, du temps ou Mélenchon était dedans, n'a pas calculé qu'un jour, c'est Mélenchon qui leur dicterait comment penser et obéir.

Désormais, Mélenchon tient les rennes, et il ne manquera pas de bien le leur faire comprendre.

Je vois très mal Mélenchon dire "bon, vous m'avez très mal traité y a 10 ans, mais j'oublie tout, je vous pardonne, unissons nous, dans un bon esprit"

Enfin, si, il peut le dire... lol. Mais juste le dire.

[supprimé] Je veux dire, si Mélenchon a décidé d'humilier, saigner, tromper, rouler le PS, il n'hésitera pas une seconde.

S'il voulait l'humilier il faisait l'union populaire avec les verts et les cocos et il les laissait à la porte avec leur 1,7%. Rien de plus rabaissant que ça.

Va falloir te faire une raison, il n'est pas Staline, ni Mitterrand.

tieumz S'il voulait l'humilier il faisait l'union populaire avec les verts et les cocos et il les laissait à la porte avec leur 1,7%. Rien de plus rabaissant que ça.

Mais non!, il est bien plus.... que ça, ton Mélenchon.
Il va profiter à plein de ce moment.

M'enfin, si maintenant, tu tiens absolument à le voir en débonnaire, relax, magnanime itou itou, pas de souci.

Bon, je pars pas trop sur cette idée. Lol.

Il va se régaler, oui, jouir au max de cette situation.
Son rêve, de prouver au PS, que c'est lui le meilleur, il est ATTEINT!
et il va pas se gêner.

Je me trompe?
ok,
on le saura très vite, de toute manière.

Non, Mélenchon n'est pas Staline, n'est pas Mitterrand.
Mélenchon est Mélenchon.
et c'est amplement suffisant, je crois

[supprimé] M'enfin, si maintenant, tu tiens absolument à le voir en débonnaire, relax, magnanime itou itou, pas de souci.

Ne transforme pas, je dis qu'il n'est pas l'espèce de dictateur la bave aux lèvres que tu décris, ni le sadique, ni le pervers (tu projettes souvent cette image sur certains politiques d'ailleurs...).

Je n'ai jamais dit que c'était un bon samaritain, par contre, par son coup de force, il réussit ce qu'il n'a jamais réussi à faire à l'intérieur du PS. Infléchir la tendance social-démocrate qu'il juge néfaste (le quinquennat Hollande l'aura prouvé) et un retour aux fondamentaux (Mitterrandiens) du parti.

Tu mets de l'affect partout (en positif ou négatif), parfois, on peut juste causer politique.