jack127
Si tu es suisse, ton message peut s’expliquer. Personne ne doute des qualités de Polytechnique Lausanne ou de celle de Zurick. Ils sont effectivement parfois à la pointe de la technologie dans certains domaines relativement pointus.
Mais dans un souci manifeste de vulgarisation, le journaliste auteur du texte que tu soulignes omet de préciser différentes choses. Que tu reprends sans sourciller. Commencer en disant que :
- « chaque fois qu’une invention sensationnelle est publiée, elle provient des deux polytechniques suisses », est un peu excessif. Beaucoup, même.
Une publication scientifique sur cent au niveau planétaire serait probablement bien plus logique. Et une sur mille est certainement plus conforme aux résultats réels. Ces deux établissements de recherches suisses bénéficient des avantages de pointe en Suisse. C’est-à-dire des fonds quasiment à volonté et la possibilité « d’acheter » des chercheurs étrangers lorsqu’ils sont au summum de leurs recherches. Et l’argent mis à leur disposition permet de confirmer ces résultats prêts à être finalisés.
En outre, je ne sais pas s’il s’agit d’une simple erreur de traduction ou de connaissance par le journaliste de cette histoire, mais l’on ne peut pas, l’on ne sait pas, faire repousser des nerfs. Même suite à utilisation de chocs électriques. La réalité, et la publication d’origine l’explicite fort bien, est « simplement » que les impulsions électriques qui permettent à l’information, en suivant les synapses reliant les cellules sensitives du système nerveux central aux zones concernées du cerveau, ont changé de « circuit ». Le trajet allant de la cellule sensitive au cerveau, grâce au système nerveux périphérique, est coupé. Entre les deux extrémités de la « coupure », les nerfs ne repoussent pas. L’on ne sait pas faire. Mais l’impulsion électrique messagère a finit par trouver un autre chemin, quelque part entre le bord inférieur de la coupure et les neurones concernés. Mais l’on ne sait pas, ou pas encore, si le nouveau trajet qu’emprunte le message électrique va seulement du bord inférieur de la coupure jusqu’au bord supérieur, ce qui peut concerner quelques millimètres, ou du bord inférieur de la coupure jusqu’à la cellule cérébrale, qui est le neurone final destinataire du message. Dont le nouveau trajet cellule sensitive / neurone, a été découvert par les synapses. Le problème est différent selon que la « coupure » se soit produite sur le système nerveux central ou sur le système nerveux périphérique.
C’est pour cela que le phénomène n’est utilisable, du moins actuellement, qu’à certains endroits et sur certains trajets.
Mais des milliers de labos à travers le monde travaillent sur cette question. Pas qu’en Suisse. Et sont actuellement presque tous arrivés au même point.