Prouver qu'il n'y a pas eu tricherie pendant les élections, qu'en conséquence l'assaut du capitole ne résultait pas d'une colère légitime de la part des partisans du candidat perdant ne changera pas grand chose à la situation politique. La défiance d'une partie de l'opinion américaine aboutit à ce qu'il n'y ait plus consentement d'une partie des gouvernés.
En France, cela existe aussi, même si l'expression est différente : une partie de l'abstention ne s'occupe plus du régime politique, de ses élections, par défiance. Il resterait à la quantifier.
Si l'on poursuit, pas de consentement d'une partie des gouvernés, qui tend peut-être aussi à croître, dans des régimes qui admettent comme fondement : la volonté du "peuple", ou de la "nation", et comme droit naturel : la résistance à l'oppression…