Lors de la saisie des quinze cartons, l'archiviste David Ferriero avait en effet déclaré dans un communiqué que les représentants de Trump "continuaient à chercher" des dossiers supplémentaires.
"Ils ont même forcé mon coffre-fort!", s'est indigné dans un communiqué Donald Trump ce lundi.
Son avocate, Christina Bobb, a affirmé que le FBI avait saisi des documents lors de la perquisition, qui s'est concentrée dans les bureaux et les quartiers personnels de Donald Trump au sein de la résidence.
Des documents déchirés ou jetés dans les toilettes
Les Archives nationales avaient aussi révélé que l'ancien dirigeant avait pour habitude de déchirer certains de ses documents de travail, une autre pratique contraire à la loi de 1978. De nombreuses archives ont effectivement été transmises en mauvais état: des papiers déchirés, certains "recollés avec du scotch" par "des responsables de la gestion des documents de la Maison Blanche", d'autres laissés en morceaux.
Dès 2018, le site Politico racontait effectivement comment le personnel de la Maison-Blanche rattrapait les manquements du président, en récoltant les documents de travail déchirés en quatre, pour les recoller minutieusement et les archiver.
Dans un livre à paraître en octobre prochain, une journaliste du New York Times assure également que le personnel de la Maison Blanche retrouvait régulièrement des liasses de papiers qui bouchaient les toilettes et soupçonnait ainsi Donald Trump de vouloir se débarrasser de certains documents.
Un écho à l'enquête sur l'invasion du Capitole?
"Après avoir travaillé et coopéré avec les agences gouvernementales concernées, cette perquisition non annoncée de mon domicile n'était ni nécessaire ni appropriée", a dénoncé Donald Trump ce lundi.
L'annonce de la perquisition n'a pas manqué de provoquer l'indignation dans les rangs républicains.
Ce nouveau rebondissement dans la saga judiciaire de l'ancien président fait également écho à l'autre enquête dont il fait l'objet: sa responsabilité dans l'invasion du Capitole, le 6 janvier 2021, et la potentielle disparition ou la dégradation de certains documents officiels liés à cette affaire.