Poufpouf
Poufpouf, tu écris : « Le sperme de prix Nobel, commercialisé jadis aux USA, n'a produit aucun génie ». C’est une affirmation purement gratuite, que rien ne permet de confirmer ou d’infirmer. Toutes les banques de sperme garantissent à leurs donateurs célèbres, une totale confidentialité. Sans cela ces personnalités se garderaient bien de donner leur sperme. Seuls les PDG des quelques grandes banques du sperme qui se répartissent la planète, sont en mesure d’avoir un avis vraisemblable sur cette question. Mais pour les mêmes raisons que les célébrités « donneuses », ils se garderaient bien d’en faire part à qui que soit.
Hors cas d’espèces et exceptions qui n’ont aucune valeur quant à leur signification, et qui ne comptent pas statistiquement, les biologistes pensent qu’il n’est pas possible qu’une partie de l’héritage innée d’un individu, ne soit pas transmise à sa descendance.
Il est aisé de constater que le Q.I. moyen des individus venant de secteurs financièrement favorisés, est plus élevé d’au minimum 10 points, que ce même Q.I. observé dans des secteurs financièrement défavorisés. C’est facile à expliquer.
En outre, il y a des communautés qui peuvent illustrer parfaitement cet état de fait. Une principalement. Des membres de cette communauté sont partis s’installer dans pratiquement toutes les régions de la planète. Leur communauté a en permanence, et ce depuis que l’on sait le calculer et que l’on le relève, un Q.I. moyen supérieur de 20 points à celui des autochtones. C’est tout aussi vrai en Sibérie qu’au pied de l’Himalaya, qu’au Canada ou en Afrique du Sud.
L’on peut discuter du fait de savoir qu’en partie il est difficile de déterminer ce qui appartient à l’innée, et ce qui appartient à l’acquis, dans la mesure où dès la naissance et dès les toutes premières années de son existence, l’environnement culturel et familial joue en cette matière. Et il est nécessaire que la partie innée de l’individu soit suffisamment importante et adaptée à cet individu, pour qu’il sache établir seul les processus mentaux qui permettront à cet innée d’avoir une influence suffisante sur l’acquis et le culturel.
Tu précises également : « Il faudrait commencer par le commencement, à savoir décrypter le fonctionnement des neurones ».
C’est vrai et sur ce point il est évident que tu as raison quant au principe. Mais seulement sur l’essence du processus, et pas sur sa substance. Maintenant l’on sait à peu près comment fonctionnent les neurones. La différence d’intelligence entre individus est davantage due au système nerveux périphérique et aux fantaisies synaptiques qu’aux neurones. L’information perçue par les cellules réceptives est convoyée jusqu’au cerveau en suivant le trajet déterminé par les synapses. C’est à la simplicité de ce trajet synaptique, et en conséquence à la durée nécessaire à l’information pour atteindre les neurones, et à la largeur du spectre neuronal auquel les synapses transmettent la nouvelle, que dépend la vitesse à laquelle les neurones concernés par la réponse à faire apporter à l’organe concerné.
En schématisant pour tenter de le dire simplement, c’est cela qui détermine l’intelligence de l’individu. Et la partie innée de l’intelligence doit être suffisante et assez affutée pour permettre à l’individu de participer instinctivement, de lui-même, au développement volontaire de son cerveau vers les acquisitions culturelles