Jiminy
Jiminy, tu triches (involontairement je présume) en déplaçant le problème et en feignant de confondre, ou réellement en confondant, les effets et les causes.
C’est le faux nobliau auvergnat qui a décidé de l’installation de numérus clausus dans les fonctions médicales, partant du principe que si l’on avait moins de médecins, il y aurait moins de prescriptions. Donc moins de dépenses de la Sécu. Et baisser les dépenses publiques équivaut au bout de la chaîne à augmenter les masses financières disponibles pour augmenter les dividendes distribués par les sociétés privées. Que ces sociétés travaillent dans le médical ou pas. Un nouveau médicament génère une augmentation des chiffres d’affaires des marchands de bois des Landes.
Parce que cela amène une nouvelle demande de cartons d’emballage, puis d’encre d’imprimerie pour ces nouveaux produits. Suivis d’une augmentation des frais de route des délégués pharmaceutiques chargés d’approvisionner les pharmacies. Et ceux des restaurants approvisionnant les délégués médicaux chargés de faire prescrire les médecins, etc … Tout se tient, et au bout du compte développer les mouvements d’argent de toute nature, amène à développer, sur le plan général, les dividendes en Bourse.
Giscard a amorcé le mouvement destiné à diminuer le nombre des professionnels de la Santé, et par conséquences directes, les postes de fonctionnaires hospitaliers. Mais tous les successeurs du grand déplumé ont accentué le phénomène.
Mais personne n’a essayé, quoi que tu supposes, de faire croire que nous nous pouvions développer les services à l’infini. Simplement que nous pouvions obtenir les mêmes résultats médicaux avec pas davantage de dépenses, voire avec moins de dépenses. Donc moins de postes de fonctionnaires hospitaliers. Parce que les causes qui ont mises les hôpitaux dans la purée noire, ne s’exerçaient pas en ce qui concerne l’hospitalisation privée. Laquelle était fortement aidée financièrement par le fait qu’avec l’aide des gouvernements et de la tarification à l’acte, a amené les cliniques à ne plus réaliser les opérations difficiles, mais les plus simples qui sont celles qui rapportent le plus. En laissant aux hôpitaux les équipements chers, les interventions longues et difficiles et l’enseignement médical.
Les CHU font de la Médecine, et les Cliniques font de l’argent. Là est la différence fondamentale.