Poufpouf
C’est le principe lui-même que tu analyses mal. Le responsable d’une grande entreprise s’il est conscient des réalités politiques (et il l’est toujours, l’on n’engage pas des imbéciles à ces postes) doit prévoir toutes les possibilités. Et si l’entreprise « cotise » à une organisation « de droite », dans le même temps elle cotisera à une entreprise « de gauche ». Peut-être pas dans les mêmes proportions, mais sur le principe c’est indifférent. Mais systématique.
Tous les élus locaux d’un minimum d’importance reçoivent, directement ou indirectement, mais le plus souvent directement, des subsides dédiés à leur activité politique, qu’ils soient de droite ou de gauche. Ils se prémunissent contre les aléas de la vie politique. C’est d’abord à cela que sert la multitude de micro-partis que créaient les personnes politiques ou leurs porte-coton, en périodes électorales.
Et fréquemment cela va plus loin. Surtout dans certains domaines, dont prioritairement l’eau et les déchets. Il convient de cotiser au micro-parti du député local, mais aussi et dans le même temps, de son opposant principal du parti opposé. Parce que par moment il conviendra pour le fournisseur de flotte ou le ramasseur de poubelles, d’obtenir un vote unanime d’une commission, ou d’un conseil régional ou départemental, dans lequel siègent souvent des représentant à la fois de la droite et de la gauche.
Et l’on retrouve pratiquement systématiquement cela dans toutes les villes et municipalités de quelque importance.