Moi, ça ne me dérangerait pas de vivre en appartement plutôt qu'en maison mais, il y a un énorme "mais", que les constructions collectives soient inattaquables sur les problèmes acoustiques. parce que franchement, entendre pisser son voisin- et plus encore- pendant que l'on mange, supporter la musique boum-boum, les hurlements des gamins, leurs jeux bruyants, les machines à pas d'heure, les chaises qui râclent le plancher, les bruits de tuyauteries, celui des pas d'éléphant, le tac tac des talons sur le carrelage, les travaux de l'un puis de l'autre, les fêtes à pas d'heure de l'un puis de l'autre,, etc etc, (je ne me rappelle plus tout ce que l'on peut supporter au niveau bruits en appartement), eh bien c'est tout simplement insupportable tant on a l'impression que le voisin vit chez nous. Ce sont toutes ces années de vie en résidence collective qui m'ont poussée à faire le choix de la maison. ce qui n'est pas totalement parfait non plus car il y a encore des nuisances de bruits, surtout en été, et surtout à une époque où c'est l'individualisme forcené qui l'emporte, mais du moins n'entehds-je plus de pas au dessus de ma tête, ou d'objets tombés dont le bruit du choc me faisait chaque fois faire un bond et prendre un coup au coeur. Donc, dans les conditions actuelles, à moins d'aimer le bruit et de pouvoir dormir ou se reposer même dans le vacarme, à moins d'avoir la chance d'être entouré de voisins respectueux ( rarissime et éphémère, les déménagements existent), je comprends que les gens privilégient la maison, même si ce n'est pas encore idéal. Les gouvernements négligent de trop le problème du bruit et de son impact sur la santé. Quant aux constructeurs, s'ils se plient aux normes dites "écologiques", ils s'empressent d'économiser sur tout ce qui a trait à l'acoustique qui coûte fort cher. Mais les pouvoirs publics, pendant ce temps, ne calculent pas les dépenses que coûte en matière de santé l'impact du bruit sur les individus et donc sur la population. Quand une personne, à bout, va tirer sur un auteur de rodéo, on parlera dans la presse "d'un forcené". Forcené, non, à bout, dépressif et désespéré oui.
Le bruit a eu sur moi de terribles répercussions de santé, c'est pourquoi je me suis permis tout ce laïus. C'est, je me répète, pardon, la raison qui m'a amenée à faire le choix de la maison, ce qui n'est pas allé non plus sans des sacrifices financiers ( plus question de partir en vacances par exemple)
Voilà ce que j'aimerais dire à la dame ministre, qui elle aussi a fait le choix d'une maison.
Donc,