Je ne vais pas reprendre les thèses de Descartes qui me semblent obsolètes tant il a été prouvé depuis que l'animal était plus qu'une machine "programmée" et dénuée de sentiment.
On pourrait plutôt chercher à comprendre pourquoi l'homme est il si ambigu et que cette particularité le rend dangereux à la fois pour lui même et pour toutes les autres espèces.
Il y'a une constante chez lui et qui est semblable à d'autres espèces animales qui est de vouloir dominer l'autre, ce qui l'a conduit a instaurer une hiérarchie. Ainsi, il y'a toujours eu des dominants et des dominés parmi eux et ces mêmes dominants n'ont cessé de se mesurer l'un à l'autre. On pourrait comparer ce comportement à ceux des lions par exemple.
Mais la nature de l'homme ne s'arrête pas là et par la force des choses, il a été contraint de s'exiler pour trouver des terres plus fertiles jusqu'à la sédentarisation.
C'est sans doute à ce moment là qu'il a accomplit ses plus grands progrès et une certaine stabilité, ce qui l'a conduit a assuré définitivement sa survie.
Pourtant, cela ne l'a pas rendu pour autant pacifique et il n'a eu de cesse de vouloir à la fois se perfectionner dans tous les domaines et a toujours se mesurer aux autres.
Cette lutte sans fin aujourd'hui nous menace car cela a crée un réel déséquilibre dans l'harmonie environnementale.
Le tournant qui aurait permis à l'homme de se tourner définitivement vers la voie de la sagesse aurait pu/dû prendre acte avec l'avènement de celui qui a inspiré notre religion historique ou avec le siècle des lumières qui promettait de balayer toutes les supertitions et de voir éclore un homme nouveau, éclairé et emprunt de philosophie.
Mais ni l'un, ni l'autre n'auront permis d'empêcher cette course en avant, la révolution numérique ayant succédé à celle de l'industrie avec toujours la même frénésie de produire davantage, les uns contre les autres.
Donc on peut penser que l'homme obéit toujours a ses instincts primaires au lieu d'écouter la voix de la raison, qui le différencie des autres animaux, et ceux qui détiennent le pouvoir, qui ne sont finalement que symptomatiques de notre société, ne font qu'accroître cette tendance destructrice.