Des quarks
Bien que les quarks aient été inventés peu après la guerre, la production industrielle n’a réellement commencé qu’après mai 68. Le quark a ainsi été baptisé en hommage au découvreur, Robert Quarkimovski, que ses collègues surnommaient récurremment Bob Quark, ou, parfois, Bob Récurremment, si l’on en croit sa femme Josiane, qui, toutefois, ne comprenait que rarement ce qu’on lui disait. Pourtant, elle n’était pas sourde, puisque qu’elle était l’ex épouse de Marcel Electron, l’inventeur des Pataugas.
Dans l’industrie nucléaire, le quark est surtout utilisé pour assaisonner les protons, ou parfois les neutrons, quand on a la chance d’en posséder. L’ouvrier chargé de cette tâche se nomme un gluonnier, référence évidente à la colle utilisée pour stabiliser la mixture. A noter au passage le fait que c’est là un métier salissant, voire dangereux, puisque le gluon contient du cyanure (selon Josiane Quarkimovski-Electron). Mais, pour rappel, cette femme charmante peinait à comprendre les commentaires techniques de son époux.
A la fin du siècle précédent, EDF a décidé de diversifier sa production, ne créant pas moins de six variétés de quarks, sans doute via le rajout d’additifs, ce qui n’était pas trop du goût de José Bovin et ses amis écologistes. Ces derniers se plaignaient aussi récurremment de l’absence d’étiquetage sur les emballages, malgré les contraintes, hélas très théoriques, imposées par l’article 138 du Code Forestier Simplifié. Pour mémoire, EDF leur opposait le fait que la lecture de l’étiquette requérait l’accès à un microscope à effet tunnel performant. (Même celui de l’Alma ne le permettait pas. Mais précisons le fait qu’il avait été percuté de plein fouet par une grosse voiture, avec les conséquences que l’on devine. L’affaire avait fait l’objet d’une plainte contre la Reine d’Angleterre*, qui n’a pas encore abouti).
A part ça, sachez que le plus élégant des quarks porte le nom évocateur de quark Charmant. Très colorée, cette particule attire souvent irrésistiblement la gent féminine, à commencer par Josiane, qui l’utilise pour confectionner des colliers bon marché qu’elle revend ensuite au marché d’Ezy-sur-Eure.
*C’est Elisabeth II, aidée de son fils Charles, qui avait saboté les freins de la Mercedes dans le but de faire une farce à sa belle fille. La harpie ne s’est même pas excusée !
Peu importe. Cette mésaventure s’est quand même bien terminée et les héritiers de la couronne ont pu rentrer à Buckingham.
Voila vous savez tout. C’est au cours de mon stage chez Rodriguez, le mécanicien quantique, que j’ai pu prendre connaissance de l’histoire de ces sympathiques particules.