Pardon, je ne sais pas ou mettre ça. Un petit fantasme général.
aveux.
J'ai été parmi les complotistes et foncièrement anti américain primaire.
Même du temps de Clinton, je trouvais que l'Amérique était vraiment prétentieuse, et qu'elle minait constamment l'idéal européen.
Si je me réfère à certains films de Michael Moore (lui aussi très complotiste) on pourrait comprendre que beaucoup de choses ont démarré avec la doublette Thatcher Reagan, une période pseudo ultra libérale.
Par exemple, la crise des subprimes de 2007/2008, trouve sa source dans les dérégulations initiées sous Reagan.
Il y a un homme, qui s'appelait William Casey, a été le gendarme en chef (SEC) de la Bourse entre 71 et 73, et bizarrement, il fut le grand directeur CIA pendant 7 ans, sous Reagan.
C'est lui qui a organisé tout l'armement des mudjahidines afghans.
Tout ceci s'est opéré pendant que Gorbatchev libéralisait l'URSS.
Je me suis longtemps intéressé au grand père de Bush 2, Prescott Bush, patron de la Union Bank.
Petit aperçu, malheureusement trop peu relayé : (trouvé sur WIKI)
Le coup d'Etat fasciste de 1934[modifier | modifier le code]
Bush faisait partie d'un complot visant à renverser Roosevelt le 24 novembre 1934 et à installer au pouvoir un général à la retraite. Wall Street aurait financé le projet. Mais le complot a été éventé et étouffé. Ce coup d'Etat est connu comme le "Business plot" ou "Wall Street Putsch" ou "White House Putsch".
Controverse sur les liens financiers entre l'Union Bank et l'Allemagne nazie[modifier | modifier le code]
Lorsque la famille Thyssen, financiers d'Adolf Hitler jusqu'en 1938, crée l'entreprise Union Banking Corporation en 1924 afin de gérer leurs investissements en Amérique, Prescott Bush est l’un des sept directeurs de cette banque dont il ne possède qu'une seule action à partir de 1934.
Le rapport du Congrès suivant décrit l'Union Bank comme un « interlocking trust » (trust intégré) avec les Vereinigte Stahlwerke (de) (cartel connu en anglais sous le nom de German Steel Trust (en), Trust allemand de l'acier) responsable des fournitures de l'armement allemand.
L'Union Bank est aussi impliquée dans la collecte de fonds d'Américains pro-allemands sous l'Allemagne nazie ainsi que du transfert illégal de la technologie de carburant aérien rendant possible la reconstruction de la Luftwaffe, ceci en violation des dispositions du traité de Versailles.
La collaboration entre l'Union Bank et le German Steel trust est si étroite que Prescott passe quelque temps en Europe à la fin des années 1930 pour superviser les opérations minières en Pologne.
Les documents déclassifiés des National Archives and Records Administration, relatifs à la saisie des actions de la Union Banking Corp., montrent cependant que Prescott Bush n’a été en rien impliqué dans le soutien financier apporté par Thyssen au parti nazi, et que son rôle au sein de la Union Banking Corp. fut uniquement financier et non politique.
Pourtant d'après Robert T. Crowley, numéro deux de la direction Opérations secrètes de la CIA, l'armée américaine aurait saisi en Allemagne des documents impliquant Brown Brothers Harriman ainsi que Prescott Bush personnellement. Crowley accusera John McCloy, haut-commissaire pour l'Allemagne de 1950 à 1953 ainsi qu'Allen Dulles, vieille connaissance de Prescott Bush, d'avoir étouffé le scandale. La banque Brown Brothers Harriman était un client majeur du cabinet d'avocats international où Dulles travaillait, Sullivan & Cromwell3.
Un article de juillet 1942 en une du New-York Tribune sur la banque de Prescott Bush, dont le titre était : « Hitler's Angel has 3 million in US bank » (Le bienfaiteur de Hitler - Fritz Thyssen - possède 3 millions dans une banque américaine), entraîne l'enquête du Congrès des États-Unis qui fait fermer la Union Banking Corp., mais n'interrompt que brièvement les succès personnels et politiques de Prescott Bush.
Durant la Seconde Guerre mondiale, les participations de Prescott Bush sont confisquées (octobre 1942) en raison du Trading with the Enemy Act (Loi sur le commerce avec l'ennemi). Elles comprennent :
Union Banking Corp. (pour Thyssen et Brown Brothers-Harriman) ;
Holland-American Trading Corporation (avec Harriman) ;
the Seamless Steel Equipment Corporation (avec Harriman) ;
Silesian-American Corporation (avec Walker), « une holding qui possédait d'importantes mines de charbon et de zinc, en Pologne et en Allemagne, exploitées en partie par les prisonniers des camps de concentration »4. Il y était associé au financier nazi Friedrich Flick5.
Avant la révolution cubaine en 1959, il possède d'immenses domaines et des concessions pétrolières à Cuba6.
Il semble que dans les années 30, et lors du New Deal de Roosevelt, celui ci était vu comme un sale communiste, et que Hitler était pour ces américains là, un joli rempart au communisme mordant de Staline.
Donc, de base, c'est très dur de se fier à l'Amérique.
Vraiment très dur.
Je dirais même que toutes leurs actions nuisent constamment à l'Europe.
Et je dirais même, que l'Amérique, empêche constamment la France d'être ce qu'elle pourrait être.
Si l'Amérique vend plus de F35 à l'Europe, que la France ne réussit à placer de Rafales en Europe.
C'est pas parce que le F35 est mieux, ou moins cher.
Il est nettement moins bien et beaucoup plus cher.
Par contre, le camp occidental, soit il obéit complet à l'Amérique, soit il se fera zigouiller.
Ca, c'est mon opinion au départ.
Et d'ailleurs, j'étais collé à certains sites complotistes sur le 11 Septembre 2001, avec le fameux rapport de Rumsfeld (PNAC) publié en 2000, ou il évoque la nécessité d'un méga Pearl Harbor pour obtenir du congrès une forte augmentation du budget militaire US.
Lorsque Macron, le français, souhaite renouer le dialogue avec Poutine après l'époque glaciale post Crimée entre Hollande et Poutine (la Russie nous a rendu les deux BPC mistral, livrés et payés par la Russie)
je voyais une vraie chance pour une France émancipée, sachant ou trouver ses intérêts en tissant de vrais liens Moscou Paris.
Force est de constater que tout s'est mis en travers de cette voie.
Absolument Tout!
Seul le Covid est innocent, dans cette affaire là.
Mais pas Trump.
Aujourd'hui, la lecture de la géopolitique me parait tout sauf simple.
Je sais que de grands spécialistes, pour ceux là, tout est archi simple.
Mais moi, je ne crois pas!
Les intérêts croisés, les pudeurs coincées chez nos partenaires européens, le diktat américain et la fermeture, côté russe, rendent les choses vraiment pas agréables du tout.
Maintenant ... qu'un gros conflit en Ukraine ait éclaté, en troublant encore davantage le tempo et la température mondiale, ne vient pas pour rendre les choses plus lisibles, et plus constructives.
Si le Covid avait fait très mal à la santé économique mondiale, je crois qu'on n'a encore rien vu.
Un ingénieur, dans le domaine agroalimentaire international, nous a expliqué, sur Arte, que c'est en 2023 qu'on va voir les conséquences de cette crise ukrainienne.
D'après lui, les terres d'Ukraine sont les plus belles d'Europe.
C'est là bas, que le blé, pousse le mieux.
Et ça a toujours été ainsi.
Les sanctions contre la Russie
et la guerre sur les champs d'Ukraine, auront une conséquence que personne n'arrive à quantifier pour le moment.
La Famine.
54 pays d'Afrique prennent leur blé, en Russie
Tout le Maghreb, le moyen orient, la Turquie, etc.. se fournissent en blé, soit en Russie, soit en Ukraine.
Chez nous, le blé, ça vaut 7 % du prix de notre baguette
et 18 à 20% du prix des pâtes alimentaires.
Et en plus, la France fait partie des pays producteurs de céréales.
Donc, on ne crèvera pas de faim, on verra une certaine inflation des prix, mais rien d'insurmontable (le prix du carburant, ça, c'est autre chose, car on le sait, pas de pétrole chez nous)
Par contre, la dernière fois qu'il y a eu une crise céréalière en 2008, il y a presque 10 pays arabes qui ont vécu leur printemps, avec bien souvent, des régimes politiques renversés.
Ben Ali en Fuite, El Assad, sauvé grâce à Poutine.
Moubarak mis en taule
ou encore Kaddhafi lapidé et dézingué par une foule libyenne en colère.
Quant au Hirak, les généraux algériens ont tenu bon. Ils ont mis Bouteflika à l'hosto, et rien, RIEN, n'a changé à Alger.
Tout ça pour dire que ça risque sérieusement de chauffer en Afrique et dans le golfe arabo persique
Les américains pourront toujours dire "c'est pas nous, on n'était pas là"