James
À quoi peut-on résumer cette querelle ? Petit rappel du niveau « l’abattage pour les nuls ». Vous n’en avez pas besoin, tout le monde sachant cela. Mis il est parfois bon de résumer les choses d’une manière primaire.
L’abattage classique consiste règlementairement à étourdir l’animal, le plus souvent par choc électrique, ou au marlin, et à le tuer durant son inconscience, d’une manière ou d’une autre. En principe et si les choses sont exécutées correctement, l’animal ne souffre pas, ne ressentant pas ce qui lui arrive.
Comme tout le monde le sait, l’abattage rituel halal ou kasher consiste d’abord à égorger l’animal, et à laisser s’écouler son sang pendant que l’animal est toujours vivant. Et qu’il ressent évidemment l’état dans lequel il se retrouve. Au sens littéral du terme, il se « voit » perdre la vie plus ou moins lentement. Et son organisme qui ressent forcément la situation, amène le système neurologique périphérique de l’animal à tout transmettre à son cerveau. Lequel perd plus ou moins rapidement ses capacités. Pour l’animal, la souffrance commence avec le premier coup de couteau et s’amplifie au fur et à mesure de l’écoulement du sang. Jusqu’à ce que l’animal perde conscience de la situation et de sa souffrance.
Il est bien évident que cet abattage rituel est beaucoup plus pénible pour l’animal que l’abattage classique. En principe, avec l’abattage classique, l’animal ne souffre pas. Il est mort instantanément. Avec l’abattage rituel, il souffre énormément, meure lentement, et en a conscience.
Quant au résultat sur le plan culinaire et gustatif, il est très différent selon l’abattage choisi. L’abattage classique donne la viande de bovin que nous connaissions jusqu’à il y a en gros trois décennies. Une viande qui avait conservé son sang dans ses tissus, et qui, si elle était de bonne qualité au niveau de l’éleveur, permettait de réaliser des recettes succulentes, avec une viande au goût excellent. Le steak tartare de jadis avait un goût exceptionnel pour les amateurs de viande.
Alors que la viande halal ou kasher qui a perdu son sang, y a perdu aussi le véritable goût de la viande. Et le manque de sang empêche de réaliser nombre de recettes qui étaient réalisables, et excellentes avec la viande « classique ». Le tartare d’aujourd’hui, à la viande halal, n’est même plus apprécié par les chats bien élevés.
De nos jours en France, il n’y a plus d’abattoirs pratiquant l’abattage classique. Même si le client n’en sait rien, il ne peut acheter que de la viande Halal ou kasher. Les islamistes politiques ont parfaitement réalisé leurs souhaits sur le plan de l’islamisation prégnante de la société française. Le véritable « Grand Remplacement », se trouve à ce niveau. Pas à la suite de décisions conscientes du haut personnel politique.
Le plus cocasse et que la première Administration française qui a décidé de passer totalement à la viande abattue rituellement dans ses casernes, à la viande halal ou kasher, mais en visant officiellement la viande halal, parce que la viande kasher ne présentait pas de problèmes chez les CRS, a été la Préfecture de Police de Paris. Qui a imposé le halal aux cuisines des casernes de CRS. Très vite suivie par la RATP. Qui d’ailleurs pratique chez ses salariés une séparation totale entre les sexes depuis belle lurette.