cheshire-cat
Cet essai avec celui de Moderna sur les adolescents est magique, je vous le dis magique.
Donc on évalue même pas la gravité car de toute façon le nombre de sujet nécessaire pour faire l'étude aurait été astronomique, du coup on se cantonne aux formes symptomatiques dans une catégorie où le virus fait 70% d'asymptomatique.
La morale de l'histoire :
1) Le vaccin permet de protéger contre la maladie (peu grave) chez des gens qui majoritairement ne l'a font pas.
2) Le vaccin est bien toléré sur 3000 personnes.
Sauf qu'un ado en bonne santé a moins d'une chance sur un million de mourir du COVID et un risque d'hospitalisation <1/20 000.
Donc il faut quand même un peu plus que les 1500 personnes ayant reçu le vaccin pour se convaincre d'une innocuité face à la maladie.
Effectivement le risque de complication vaccinale est faible dans l'absolu mais on doit le comparer à la maladie pour ne pas faire n'importe quoi , et lorsqu'on le compare, ben on est pas très convaincu de l'utilité vaccinale à titre individuel.
Et face à un bénéfice collectif incertain, il est interdit de prendre des risques chez des ados en bonne santé.
Je rappelle que le taux de myocardite post-vaccin chez les jeunes hommes ayant reçu un vaccin à ARNm est autour de 1/5000. Ne nous précipitons pas, c'est mon message.