Sont tristement souffreteuses des sociétés qui contournent les majorités pour donner du crédit au quart d'imbéciles incultes et infréquentés par toutes formes de sens commun, de sens logique, incapables de jauger leurs propres incompétences intellectuelles, culturelles, sociétales, que toutes et de tous temps ont renfermés en leur sein.
Ce n'est déjà pas glorieux pour l'espèce d'engendrer de tels déficients, mais que dire de l'époque qui tend à les exposer, qui leur tend le micro ou leur ouvre la page ?
Nous avons eu ici en bientôt dix-huit mois le défilé des cancres sur l'estrade. Ici celui qui se prenait pour Lucky Luke
tout en écrivant moins bien que Jolly Jumper, là la bonne ménagère qui faute d'avoir connu les étoiles aurait appris à lire dans leurs entrailles, plus loin la mamie rebelle à cheval sur un concombre, à ses côtés le chiantifique de bazar qui a trouvé le lien permettant de déchiffrer les liens qui le rendent intelligent, pense-t-il.
Les Français, du moins ceux qui sont raisonnablement allés à l'école, veulent la vaccination. Ecoutons-les.
Quant aux autres, ça dérangerait qui qu'ils soient enfermés chez eux comme ils le sont déjà de fait dans leur bêtise, leur névrose ou leur solitude conjugale ?
Le mal de ce siècle, ce n'est pas qu'il ait son contingent d'idiots, tous les précédents les ont eus aussi, mais bien qu'il se soit convaincu qu'un idiot est un humain comme les autres.
C'est une globalité que la nature n'avait pas prévu. Chez les loups, celui qui est trop faible pour devenir alpha, trop niais pour écouter la meute, trop rétif pour participer au nourrissage commun, trop aveugle pour mettre ses pattes dans la bonne trace, il ne voit jamais le printemps suivant. Nos loups bêta, on les a laissé s'accoupler, lourde faute.
Car la bonne écologie, c'est toujours d'écouter la voix de Mère Nature.