Et ça marche ?
Ça fait réduire le nombre des crimes commis dans ces pays ?
Il faut se poser en toutes circonstances la question de l'efficacité d'une mesure.
Si ça marche pas, on peut s'en passer.
Et sur un plan plus moral et philosophique, on peut se poser la question de savoir si l'institution judiciaire doit avoir le droit de vie et de mort sur un citoyen ?
Le but est de rendre justice.
Rendre justice à qui , à une victime qui est morte ?
Ça risque de lui faire ni chaud ni froid ....
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Ça ne va pas la faire ressusciter !
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Il faut réparer le préjudice matériel que peut subir la famille, ensuite il n'est pas question de ramener quelqu'un à la vie, il faut faire en sorte de lui rendre justice.
Si quelqu'un est tué de manière arbitraire, son meurtrier doit en subir les conséquences.
Enfermer quelqu'un pendant des années parce qu'il a tué, le nourrir et le blanchir n'est pas rendre justice.
C'est appliquer une sanction trés dure, interminable, qui gâche la vie du condamné à coup sûr
Il n'est pas question de gâcher la vie d'un coupable, il s'agit de faire justice, la captivité n'est pas pire que la mort, le condamné peut avoir beaucoup d'activités même si elles sont restreintes, son niveau de vie est souvent supérieur à des personnes défavorisées.
Moi je ne parles pas de la justice comme une entité qui doit répondre à des critères d'efficacité dans la récidive et la réinsertion, son but est de rétribuer correctement les actes qui causent du tort à autrui.
Le but de la justice, c'est de protéger la société contre les criminels par l'enfermement et la privation de liberté .
Non, le but de la justice est de rétribuer les actes condamnables par une sanction qui en soit au moins égale.
Ce que vous décrivez est un système subjectif, il ne peut pas être qualifier de justice, si on commence à parler de notions comme "l'évolution naturelle de la société" comme vous, on considère que la société change et sa justice avec.
Pour la récidive, il faudrait se poser la question de ce qui pousse en premier lieu à commettre l'acte, non pas la manière dont on traite et qu'on puni les prévenus reconnus coupables.
Ce qui pousse au crime dépend des individus et des circonstances.
Je suis pas sûr que ça fasse avancer le schmilblik dans ton sens ....
;)
On peut dresser une liste de statistiques, qui démontreraient sûrement qu'il y a un nombre de facteurs déclencheurs communs, chez un grand nombre de condamnés pour un même type d'acte criminel.
A partir de là, on décèlerait peut-être mieux les dysfonctionnements de la société.
Des conséquences positives en émaneraient sûrement, mais le sujet de la justice n'est pas d'empêcher les gens de récidiver, même si elle ne s'en désintéresse pas totalement.