filochard
Filochard, oser : « La seule catégorie française qui était prolifique c'est les bourgeois cathos », est une ineptie.
En dehors de quelques illuminés type le Vicomte du Puy du Fou, toujours à cheval sur les prescriptions de Rome : « que les femmes aient autant d’enfants que le ciel peut leur en donner », il y a belle lurette que les bourgeoises n’ont plus de familles nombreuses. Depuis la Révolution.
Et vouloir trouver un rapport entre des allocations familiales données sous conditions de ressources aux bourgeois et une plus faible natalité de leur part, est une stupidité. Les bourgeois n’ont jamais eu besoin de compter sur des allocations pour parvenir à nourrir autant d’enfants qu’ils en souhaitaient. Ou alors ils n’appartenaient pas à la classe bourgeoise, mais à celle des purotins. Et tu mélanges.
Quant aux musulmans « très prolifiques » pour reprendre ton vocabulaire, c’est vrai dans les pays musulmans du Tiers Monde. Mais cela disparait vite lorsque les conditions matérielles s’améliorent. Une population musulmane dans un pays musulman du Tiers Monde double en moyenne tous les 12 ans. Mais les femmes musulmanes arrivées et élevées en France depuis deux ou trois décennies, et fondues dans la société française, n’ont plus que 2 ou 3 enfants chacune. Et leurs filles n’en auront pas davantage que les françaises de souche.
Et c’est vrai pour toutes les femmes musulmanes immergées en milieux avancés, en Occident ou ailleurs. Une musulmane hors pays musulman n’a pas plus d’enfants que les nationaux de son nouveau pays.
Dans les quartiers arabes d’Israël il y a 40 ans, chaque femme avait entre au minimum 7 enfants survivants et 12 enfants. Souvent davantage. Comme dans n’importe quel village français il y a 3 ou 4 siècles. 40 ans plus tard, et immergées dans un monde matériel qui n’a plus rien à voir, les palestiniennes de souche n’en ont plus que 3 au maximum. Et encore, pas toutes. Ce sont les juifs religieux qui ont relancé, entre eux, la course au maternage. Cela leur passera, tendance déjà commencée.
L’instinct sexuel est génétique et donc biologique, et les femmes des pays du Tiers Monde sont soumises à une vie et à des pulsions primaires de la part des hommes, qui font qu’elles enfantent beaucoup. Comme c’était le cas en France et dans tout l’Occident au Moyen-âge. Mais les pays du Tiers-Monde, musulmans ou pas, ont progressé bien moins vite que l’Occident.
Ce sont les populations musulmanes arrivées récemment en Occident qui ont encore les problèmes sociétaux de leur pays d’origine. Cela leur passe en moins de deux générations.
Et si l’Afrique a tellement de problèmes avec une natalité expansive, c’est d’abord la faute aux papes catholiques qui ont toujours interdit la contraception à ceux et celles de leurs ouailles qui n’avaient pas les moyens de balancer leur clergé catholique dans le Fleuve Sénégal, ou dans les autres fleuves à crocodiles, avant d’importer des préservatifs.