Hier, deux témoignages de personnes verbalisées à 135 euros pour non respect du confinement. Si c'est vrai, alors il est certain que certains verbalisateurs sont plus bêtes que nécessaire et mériteraient d'être immédiatement démis.
Ces deux personnes s'étaient rendues dans une grande surface près de leur domicile et étaient en possession de leur attestation de déplacement dérogatoire correctement renseignée.
Mais voilà , parmi les achats, chez l'une se trouvait un genre de shampoing colorant, qui visiblement a dérangé l'agent, qui l'a verbalisée car cela n'était pas un produit de première nécessité. Il est vrai que malgré tout faire une toilette, même avec un tel produit est gravissime.
La seconde, avait outre des produits alimentaires, quelques boîtes de soda. Drame absolu, crime grave que voilà . Cela n'étant pas considéré de première nécessité, elle a eu droit à la verbalisation.
Alors voilà , les grands commerces ont l'autorisation de rester ouverts (contrairement aux marchés de plain air) et mettre en vente ces produits. Donc, le citoyen qui va chercher de l'alimentation, ne doit en aucun cas en profiter pour y mettre quelques produits non alimentaires et indispensables.
Pour la personne au shampoing, qu'elle laisse ses cheveux comme ils sont et pour la seconde, qu'elle mette la famille à l'eau de robinet !
Pauvre pays où des agents peuvent se permettre d'interpréter la loi et les règlements sans se faire rappeler à l'ordre par leur hiérarchie et sans que ce pouvoir mette des limites à la verbalisation.
Et certains osent prétendre que tous les P.V. sont justifiés.
Merde alors, en allant acheter un morceau de filet de boeuf, on doit aussi risquer une amende, vu que l'on pourrait se contenter d'un morceau d'abats !