Des élus dénoncent la fermeture des bureaux situés dans les quartiers populaires, à l’heure où le versement des prestations sociales provoque un pic d’affluence qui nuit au confinement.
Dans les Yvelines, le rush des «allocs» dans les bureaux de poste inquiète les maires
Le sujet inquiète les élus des villes populaires. À quelques jours du versement des allocations familiales, beaucoup de maires sont inquiets du pic de fréquentation attendu devant les bureaux de la Poste, en pleine pandémie de Covid-19.
Pour protéger son personnel, et faute d'employés, l'entreprise a décidé de concentrer ses effectifs sur certaines agences : seulement 27 des 103 bureaux des Yvelines restent ainsi ouverts. Ces fermetures combinées au rush attendu suscitent la colère de certains élus. « Dans ma ville, cette stratégie conduit à fermer celui du quartier de Beauregard qui rayonne sur 8 000 habitants, s'agace Karl Olive, maire (DVD) de Poissy. C'est problématique, notamment en ce moment, quand il s'agit de récupérer ses prestations sociales. On se retrouve avec d'énormes files d'attente sur le trottoir, bien loin des règles de distanciation sociale recommandées pendant le confinement. »