[supprimé]
[supprimé] La renaissance. A l'infini. On monte parce après, on redescendra.
l'alpinisme, c'est une activité d'ascète.
Mais, par dessus le plaisir d'aboutir au sommet, la récompense pour ceux qui survivront en redescente.
Curieuse passion du jusqu'auboutisme surpassé.
Mais les souvenirs, je suppose, sont prégnants, lorsqu'on a réussi à dépasser une coince. Lorsque la mort nous est venu à l'esprit, parce que bloqué, fatigué, les jambes tremblantes, les muscles tétanisés. Dans une position plus qu'inconfortable, et par moments, le salut ne vient qu'a travers un coup de chance, parce qu'on a bondi, pour attraper un point d'accroche avec une main fatiguée .
Lol. Je n'ai eu qu'une expérience d'escalade, j'ai failli crever. C'était à Miribel, à côté de Lyon. J'ai voulu grimper un truc de 20 mètres, sans aucun équipement.
Vers 18 mètres (le sol était quand même très bas! sans corde, sans sécurité. Me suis retrouvé les jambes pliées, flageolantes, et mes deux mains sur une paroi très inclinée, lisse et glissante. Du coup, j'ai fait du scratch sur cette paroi, parce que sans ça, c'était la chute comme un gros abruti. Mes jambes n'en pouvaient plus. J'ai vu un accroc envisageable sur le haut, mais il fallait sauter pour l'atteindre. Et il n'y avait qu'une seule chance.
Malheureusement j'ai réussi, ce qui me permet d'enquiquiner tout le monde sur le FOPO 30 ans après.
Depuis ce jour, je me suis juré juré de ne plus jamais recommencer sans matériel.
L'un des pires peurs de ma vie
à seulement 18 mètres du sol
je sais, c'est ridicule, et n'a aucune mesure avec des équipées pour une ascension digne. Mas même à très bas niveau, on peut sentir comme la vie peut être infime