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Le coup des deux manteaux n’a rien à voir avec les Évangiles. Même si c’est dans les Évangiles que l’on trouve le récit de la légende de Martin. Qui d’ailleurs ne partage pas son manteau ni son éventuel deuxième manteau.
La cape du légionnaire lui venait du paquetage qu’il recevait et de ce fait appartenait à la Légion, donc à Rome. Le légionnaire en était comptable et détenteur provisoire, mais pas propriétaire. Il ne pouvait donc pas le donner. Les légionnaires qui le voulaient se faisaient réaliser une doublure, généralement en fourrure, qu’ils portaient sous la cape. C’est cette doublure que Martin aurait donné au mendiant. Lequel s’est ensuite révélé être le Christ.
Mais ce n’est nullement une prescription des Évangiles.
La célèbre remarque « Il faut rendre à César ce qui est à César » irait dans le même sens. L’on ne donne que ce qui vous appartient. Pas ce qui appartient à un autre.
