La police n'ignore rien des points de deal, comme en attestent les reportages sur le sujet filmés par les chaîne dépourvues de moyens financiers, genre "Une journée avec la BAC de Montreuil". Non seulement les flics connaissent les dealers, mais ils savent repérer les guetteurs, qu'ils ne se donnent même pas la peine d'arrêter.
Les plaintes, souvent anonymes, des habitants dont le hall est squatté par les dealers, ne sont jamais traitées. Les rares fois où elles le sont, il faut réquisitionner vingt ou trente policiers pour saisir trois barettes, généralement planquées dans un buisson. Ceci dit, ils ne restent pas très longtemps sur place. La sirène et le gyrophare leur sert surtout à fuir plus vite, en slamomant entre les machines à laver projetées par les indigènes depuis les balcons ou les toits. (les radins se contentent de boules de pétanque).
Dans le même temps, non seulement on ne légalise pas le cannabis, mais on vient d'interdire le CBD. Une concurrence déloyale pour les trafiquants?