danielle49
Comment la Chine lutte-t-elle contre le terrorisme islamiste.
- - - - - - - -
Ce sont des mots pour des mots, mais qui ne signifient strictement rien et confondent allégrement différentes notions qui n’ont rien de commun entre elles.
Le marxisme est un système d’organisation économique de la société débarrassé autant que faire ce peu de la notion de profit individuel.
Alors que ce que tu appelles le « séparatisme religieux », n’est que la manière dont des musulmans aux visées purement politiques utilisent la religion comme vecteur de ces visées. En tentant de refermer leur communauté sur elle-même, à l’abri du progrès et de la laïcité qui les condamnerait, « eux », à la disparition.
Tu écris : « le marxisme a prouvé qu'il pouvait réduire, voir(e) anéantir, tout séparatisme religieux ». Ce n’est pas du tout le séparatisme religieux que le marxisme voulait, veut, réduire. D’abord parce qu’à l’époque de Marx, des Tsars, puis de la Révolution d’Octobre, il n’y avait pas de séparatisme religieux qui se manifestait.
Ce que voulait promouvoir le marxisme, c’est l’éducation des masses, la libération des esprits, la possibilité de liberté de la réflexion loin des dogmes de toutes natures. En outre, l’Église, en Russie, a toujours été non seulement du côté des nobles et des possédants, alors que l’essentiel du peuple était maintenu dans un quasi esclavage agricole ou industriel, mais cette Église a toujours été un fidèle auxiliaire et exécutant du pouvoir dictatorial des grandes bourgeoisies tsaristes. L’Église n’était que l’un des deux éléments complices permanents des Tsars, et qui opprimaient le peuple et le maintenait dans une situation économique inacceptable. Dans le servage stricto sensu pour beaucoup d’entre eux
Pour Marx et Engels, le premier devoir de qui souhaitait améliorer le sort des peuples était d’instruire le peuple. De le libérer des chaînes mentales et psychiques qui lui étaient imposées par le bas niveau de l’enseignement public quasi inexistant, et la sujétion religieuse dans laquelle le peuple était maintenu, grandement grâce à l’Église.
Or il se trouve que l’athéisme s’impose à quiconque dispose de facultés cognitives suffisantes pour comprendre quelle est la nature des dogmes édictées par les religions révélées. Et par la bien-pensance des possédants. Pour le marxisme, l’important n’est pas de provoquer par la force la fin des religions révélées, contrairement à ce que tu avances. Mais d’amener les peuples à une intelligence de masse plus accentuée. Ce qui ne peut passer que par la fin de la notion de l’existence d’un D.ieu, quel que soit le nom qui lui est donné et quelles que soient les directives que ceux qui en ont fait leur gagne-pain lui attribuent.
Qu’après la révolution d’Octobre cela soit passé par des mesures violentes, par exemple par la transformation des églises en lieux d’activités profanes ou en granges, n’est qu’une réaction épidermique d’un peuple se considérant comme libéré de siècles d’exploitation par l’Église, complice permanente des dictateurs et exploiteurs économiques tsaristes. La France a connu le même phénomène en détruisant d’inestimables statues d’églises après la Prise de la Bastille.
Mais le marxisme ne se préoccupe pas de la destruction des religions. Il part du principe que les religions disparaitront toutes seules, lorsque le peuple devenu plus intelligent par l’Instruction aura compris qu’il ne peut y avoir de D.ieu que dans l’imagination des âmes faibles, ou incapables de pousser leur réflexion assez loin dans le bon sens. Ou pour lesquelles par esprit de facilité, et de tranquillité sociale à leur endroit. Ce qui est, ou fut, le cas de certains plus ou moins grands intellectuels.