Je parle des prix de vente. Les loyers n'ont certes pas baissé avec une offre restreinte.
Mais il faut comprendre que le phénomène Airbnb a surtout affecté les petites surfaces dans les quartiers touristiques de Paris, pas le 4 pièces dans le 20ème. Si les prix à Paris sont extravagants, c'est juste pour une raison d'offre limitée et de demande solvable, qui est structurelle. A Londres, c'est encore plus cher...
Après, il faut mettre en balance l'offre de logements pour les gens du coin et l'offre de chambres d'hôtel ou de studios pour les touristes. Toutes les grandes capitales sont chères, hors de prix, et nécessitent cependant qu'on aménage des surfaces pour l'accueil touristique qui apporte des devises, surfaces qui sont prélevées sur l'offre du parc de logements.
Je trouve beaucoup plus choquant que Paris héberge presque gratuitement toute une faune de pouilleux exotiques sans ressources ni travail, acceuillis dans le parc social, alors que tant de Français n'ont pas les moyens d'y trouver un logement.