bouffonvert7 23 mai 2016
1- Séquence de mon année de terminale, année scolaire 92/93, qui a failli me terminer : malade intestinalement depuis septembre 92, chaque jour d'école était une horreur : je me tordais de douleur en cours, mais une fois arrivé aux wc à l'inter-cours, plus rien... C'était incontrôlable, et ça avait pris tellement d'ampleur que je pensais que ça allait me tuer.
Juste avant les vacances de printemps 93 j'ai fait le point : soit je revenais en cours et je mourrais, soit je ne revenais pas en cours et je pourrais éventuellement survivre un petit peu. C'est ce dernier choix que j'ai fait. Je suis donc resté chez moi, des vacances de printemps 93 jusqu'à fin 93 environ où il m'a fallu subir la journée de sélection à Lyon pour la conscription militaire (J'ai survécu à cette journée-de-sélection grotesque. Plus tard je survivrai aussi aux 10 mois de kaki, mais c'est une autre histoire car la question qui se pose pour moi pour ce SM est : est-ce-que j'ai vraiment risqué qq chose pendant ces 10 mois ?), et de fin 93 à fin septembre 94.
Chez moi je n'avais plus ces problèmes de douleurs, l'angoisstresse ayant évidemment disparu... Mais j'ai quand-même compris que ma fonction intestinale était impactée. J'ai dû alors faire des expériences alimentaires notemment sur le nombre de repas et la durée de latence entre ces repas. Je suis arrivé, après expérimentation, à la conclusion qu'il ne me fallait pas plus de 2 repas de nourriture solide par jour, et qu'il me fallait une durée de latence de 8 heures entre ces 2 repas. J'ai tenu ces nouveaux principes jusqu'à aujourd'hui, malgré les difficultés liées aux 10 mois kakis. Je pense vraiment que mon échappement de l'institution scolaire et ma réforme alimentaire m'ont sauvé.
2- Séquence du 2 (de mémoire) mai 2001 : Alors que j'étais probablement en plein surmenage en raison d'une formation de comptabilité trop haute pour mon niveau (elle devait être de niveau bac, j'avais été accepté en raison de ma 1ère G et de mes 3/4 de Terminale G2, mais une fois commencée, la formation s'est transformée en niveau bac +2, de l'aveu-même des formateurs escrocs de l'AFPA, un niveau qui a failli me ravager) et qui allait bientôt se terminer (il y avait un stage en entreprise de qq semaines à la fin, j'avais prévu de demander à le faire chez TSD, pas loin de chez moi), une altercation avec la remplaçante, probablement perverse narcissique, d'un des formateurs a eu raison de moi : sous un prétexte futile elle croyait avoir le droit de m'interdire l'accès aux wc alors qu'on était pile dans la période de pause prévue à cet effet. C'était ma vessie pleine, qui était sur le point de pèter, qui était en jeu. J'ai préféré sauvé ma vessie, et après une seconde altercation (cette ordure est revenue à la charge alors que j'étais dehors en train de tenter de me calmer ne comprenant même pas ce qui était en train de se dérouler alors que qq minutes auparavant j'étais encore assis dans la salle) j'ai pris le minimum de mes affaires (qq semaines/mois plus tard je revins pour finir de prendre le reste) et suis parti en claquant la porte.
Je me dis a posteriori que cette engueulade aurait pu, aurait dû, se terminer par sa mort (je regrette encore de ne pas l'avoir éradiquée, malheureusement mon surmoi à l'époque n'était pas aussi développé qu'actuellement, mais quand je serai élu président de la Gaule j'en terminerai une bonne fois pour toute avec cette histoire, ces escrocs et pervers narcissiques de l'AFPA ne pourront plus sévir puisque cet organisme aura été démentelé, et leurs directions renvoyées en correctionnel ou aux assises). Et les conséquences de cette crise auraient dû m'éradiquer moi-même, vu l'état mental conséquemment en lambeaux dans lequel j'étais dans les mois qui ont suivi...
A partir de cette dâte, le 2(?)/05/01 (je comprendrai en 2003/2004 que le monde de l'emploi et assimilé n'était absolument pas pour moi, et je déciderai alors de tenter de me constituer un revenu régulier grâce à des placements en SPCI), je me suis réfugié sur Internet et notamment sur des forums Internet où après des débuts peu glorieux (2nd semestre 2001 sur fin 2001/début 2002, forums où pneu-à-pneu je développais mon surmoi sans m'en rendre-compte... A partir de 2003 le nombre de mes sorties en-dehors de chez moi s'est raréfié, et les sorties sont devenues quasiment exclusivement alimentaires, et les plus rapides possibles... Pour revenir sur Internet, mon nouveau chez moi, le plus vite possible...
3- Séquence de décembre 2014 à mars 2015 : Arrivé le 1er juillet 2010 dans ce... Superbe chalet acheté grâce à l'héritage paternel, l'ayant remis en vente dès octobre 2010 puisque ce chalet et ses primo-habitants ne voulaient manifestement pas de moi (je vous passe les détails, tout est dans la rubrique ), enfin une visite immobilière (la numéro 4) eut lieu en décembre et déboucha sur une offre d'achat !
Malheureusement l'offre était misérable par-rapport au prix total d'achat 4.5 ans plus tôt (une différence de 147000€ quand-même hein, de quoi criser non ?) d'une part, et d'autre part cette offre d'achat ne pouvait pas, d'après SeLoger.com, à vue-de-nez, me permettre de racheter une maison individuelle que ce soit avec le même nombre de m² ou que ce soit sans même ce critère, et dans un endroit moins reculé de la civilisation...
Le 6 janvier 2015, après qu'on m'eût laissé à peine une après-midi pour faire mes pré-recherches de logements et prendre ma décision, la mort dans l'âme (à remplacer par une autre expression plus compatible avec mon athéisme, là tout-de-suite je ne trouve rien, Goblin Damned !) je dus répondre non. C'est simple : si j'avais répondu oui, j'aurais été obligé de revenir dans la maison familiale que j'avais fuie... J'ai tenté, en vain évidemment, de me faire croire pendant qq heures que c'était possible... Ce fut catastrophique dans tous les sens du terme, mais encore rien comparé à mon état le lendemain, le 7 janvier...
Trop, c'est trop : d'abord on me conduit à dire non dans une situation où j'espérais dire oui alors que ça faisait 4.5 ans que j'attendais ça ! Mais en plus le pays sombre dans une guerre à peine larvée ! Dévasté par tout ça, n'y croyant plus, ne voyant plus de solution, et ne tenant pas la vie plus que ça, je décidai alors de mettre fin à mes jours par inanition en arrêtant mes achats de nourriture par Internet et en arrêtant mes sorties-courses. Je comptais uniquement manger ce que j'avais encore en stock, et puis basta.
J'ai effectivement commencé ce processus : me rendant invisible sur le Fopo pour ne plus poster, mes stocks de nourriture qui baissaient, un décalage horaire constant m'empêchant toute sortie, tout allait donc bien dans le processus... Jusqu'à ce qu'il se produise alors un phénomène que je n'avais jamais vécu : pendant plusieurs jours je me suis battu contre moi-même : une partie de moi m'a obligé physiquement, malgré l'autre partie qui tentait de tenir bon dans le processus, à me recaler horairement et à faire cette sortie-courses fin mars, soit presque 3.5 mois après la décision... Je compris alors, au retour de cette sortie-courses, que mon surmoi (dont je soupçonnais à peine l'existence), pas du tout d'accord avec mon moi, avait pris le dessus...
Ca, à force de renforcer mon surmoi, sans le savoir, à coup de BouffonneriesVerdiennes sur Internet depuis 13 ans, il fallait qu'il prenne le desssus un jour ou l'autre, même si c'est sur une courte période de qq heures...
BV72 qui se demande si son surmoi pourrait survivre à son moi, et sous quelle forme il survivrait, et est-ce qu'un restant de conscience du moi pourrait perdurer au sein du surmoi suvivant... :