Sargon Hollande n’a jamais eu l’intention de taxer les riches. L’histoire des 75 % n’était qu’une réaction à une critique qui lui était faite précisément au sujet de ces projets de cadeaux aux classes les plus favorisées. Il savait pertinemment, comme tous les spécialistes de la finance et de la législation fiscale, que cela ne pourrait pas se faire. Ne serait-ce que pour de simples raisons constitutionnelles.
Il l'a pourtant fait, au moins temporairement.
La « taxe à 75 % », payée par les entreprises, avec un plafond fixé à 5 % du chiffre d'affaires est assise sur la fraction de la rémunération supérieure à un million d'euros. Cette taxe temporaire s'est appliquée aux revenus de 2013 et 2014[17]. Le taux est de 50 % et avec les cotisations sociales, elle atteint 75 %[18]. La taxe ne rapporte que 420 millions (pour comparaison avec les 75 milliards de recettes en 2014 de l'impôt sur le revenu). Selon Le Figaro, elle aura eu pour conséquence l'exil à l'étranger de dirigeants d'entreprises, la délocalisation de certains services d'entreprises du CAC 40 et donc la disparition de l'apport de ces contribuables au PIB[19], selon Les Echos il s'agit[20] de personnalités dont les revenus dépassent 100 fois le SMIC, telles que Bernard Arnault, Gérard Depardieu ou des stars du football, et qui ont finalement obtenu la suppression de cette taxe.
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bar%C3%A8mes_de_l%27imp%C3%B4t_sur_le_revenu_en_France