Les Etats-Unis mènent des frappes en Syrie, première opération militaire sous l’ère Biden
Les Etats-Unis ont frappé, jeudi 25 février, des infrastructures utilisées par des milices pro-iraniennes en Syrie. C’est la première opération militaire de l’administration de Joe Biden ; elle a été décidée en réponse aux récentes attaques contre des intérêts occidentaux en Irak.
Selon les informations préliminaires de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les frappes ont détruit trois camions de munitions qui arrivaient de l’Irak au niveau d’un poste-frontière illégal au sud de la ville syrienne de Boukamal. « Il y a beaucoup de morts. Au moins dix-sept combattants ont péri, selon un bilan préliminaire, tous membres du Hachd al-Chaabi », a indiqué le directeur de l’OSDH, Rami Abdel Rahmane, en référence à la puissante coalition de paramilitaires irakiens pro-Iran.
Qualifiant cette opération militaire de « défensive », le porte-parole du ministère américain de la défense, John Kirby, a précisé que des frappes avaient détruit « de multiples infrastructures situées à un poste-frontière utilisé par des milices soutenues par l’Iran, notamment le Kataeb Hezbollah ». « Les frappes ont été autorisées en réponse aux attaques récentes menées contre le personnel américain et de la coalition en Irak, et à des menaces toujours en cours contre ce personnel », a-t-il précisé.
Les USA comme on les aime, gendarme du monde qui viennent de vitrifier un petit peu les milices syro-irakiennes pro-Iran sans doute bien encadrés par les miliciens iraniens d'Al Qods et libanais du Hezbollah. Bravol old Joe, du bon boulot.
Le Charles de Gaulle est en Méditerannée Est et va participer aux opérations aux côtés de nos vieux amis américains et anglais, l'axe du bien.
Les opérations vont aussi redémarrer contre Daseh, qui a profité de l'incapacité de Trump pour se refaire la cerise dans le désert irako-syrien.
Ces enturbannés ne comprennent que le son du canon, le cliquettement de la mitrailleuse et le sifflement du missile.
Voici le rapport de la CIA sur le meurtre de Jamal Khashoggi
La CIA publie un rapport, que Trump avait enterré, qui explique le prince héritier saoudien (Crown Prince) a autorisé et ordonné l'exécution de Khashoggi le 2 octobre 2018 dans le Consulat d'Arabie Saoudite à Istambul. Je ne vais pas pleurer Khashoggi qui était un porte-voix d'Al Qaida, mais l'exécution avait feu un peu scandale à l'époque en terme de méthodologie, de brutalité et d'arrogance. L'Arabie Saoudite ne sera pas sanctionnée, Traité du Quincy oblige, mais Biden a parlé au Roi Salmane et lui a dit que son fils Mohamed bon Salmane n'était pas un bon candidat à devenir roi; on va voir la suite.
Mohamed bin Salmane a des avantages, il a procédé à une libéralisation et une modernisation certaine et visible du pays. Mais un certain nombre d'assassinats, de disparitions non élucidés, sont trop odorants pour qu'il puisse faire un Roi.