C'est la cacophonie partout. Les restaurants Aix et Marseille devaient fermer à partir du 27 septembre mais après avoir discuté, la profession a obtenu d'ouvrir à partir du 5 octobre sous réserve d'appliquer un protocole renforcé, qui ne change pas grand chose sauf qu'il faut prendre sur un bout de papier les coordonnées des clients...
Donc en 8 jours les autorités ont changé d'avis. Il semblerait que faute de pouvoir produire des arguments motivés, l'autorité centralisatrice parisienne ferme complètement tout ce qu'elle veut mais peut recevoir des doléances sous les formes qu'elles attend.
Ce qu'elle attend, ce sont des arguments scientifiques, du papier expliquant les mesures de précaution, des chiffres et des calculs, en bref une certaine matière qu'elle puisse entasser sur les productions d'évaluation dont elle dispose déjà.
Alors il ne faut pas s'étonner qu'une grande collectivité territoriale ait besoin d'une structure spécifique covid-19 qui lui soit dévouée, capable de fournir du papier pour ses propres estimations, et pour son dialogue avec le pouvoir centralisé qui a besoin qu'on lui parle dans le même langage, celui des experts.
Et si Muselier a raison de dire qu'il existe déjà des instances locales, je ne pense pas qu'elles soit capables de produire de façon collégiale et rapidement des contre-arguments. Rapidement c'est sous quelques jours, puisque tous les mois les mesures préfectorales vont changer désormais.