Cardinal-Protodiacre
Il n’est pas nécessaire de se lancer dans de grandes recherches pour savoir où est le problème et la différence entre les déclarations d’intention des uns ou des autres et la réalité.
Il y a différents type de lits de réanimation, selon l’utilisation pour laquelle ils ont été conçus.
La Covid en cours provoque des problèmes respiratoires dont les cas graves mènent à des complications qui, si elles se prolongent provoquent le décès. Mais les systèmes respiratoires nécessaire pour permettre une assistance à la respiration, et donc de traiter les complications de la Covid sont relativement simples. Une mini pompe à air aspirante et refoulante, deux morceaux de tuyau et moins d’informatique que dans une voiture d’enfant téléguidée. N’importte quel bon bricoleur est capable d’en fabriquer un. Et s’ils peuvent être utilisés suffisamment tôt dans la maladie, ils sont parfaitement efficaces contre la Covid pas trop « avancée ». Avant que les symptômes respiratoires n’aient générés d’infections pulmonaires graves.
Les « lits de réanimation » que tout le monde cite, sont en réalité ceux simplement munis de ce système d’assistance respiratoire. Ils n’ont rien à voir avec les lits de réanimation qui par exemple reçoivent un opéré « lourd » après l’opération.
Les nouveaux lits que l’on aurait ouverts, sont simplement les systèmes respiratoires succincts que l’on va pouvoir poser à côté des lits vides dont tous les hôpitaux regorgent, parce qu’ils ont tous, sur ordre, fermé des tas de lits chaque année.
Mais même des systèmes d’assistance respiratoire très simples, il faut les fabriquer. Nous n’avons pas d’entreprises capables de le faire, et aucune qui investirait dans des installations ou des machines dont le marché sera très vite fermé dès que les conteneurs chinois auront eu le temps d’arriver à Brest.