Le Figaro qui fait dans la facilité avec un article qui aurait pu s'intituler : Mon beauf et l'analyse des moyens de santé.
Evidemment l'inénarrable Retailleau, entré dans l'éternel pour son indéfectible soutien au pilleur de banques d'Etat, le margoulin fillon, se précipite dans la brèche : pensez donc, avec une telle arithmétique le premier couillon pourra à la fois comprendre et se révolter contre l'ennemi public numéro un , l'Etat. Ce fameux Etat qu'on accuse de mal gérer un système de santé faute de moyens, tout en détournant ces mêmes moyens pour rénover un château du côté de Sablé-sur-Sarthe.
La France est dans la moyenne supérieure des grands pays pour ce qui concerne les structures de réanimation stricto sensu. Les fameux 25000 lits allemands ne correspondent absolument pas à la même entité, et ne répondent pas aux mêmes critères. En opérant un recomptage selon la définition allemande des moyens de réanimation, c'est plus de 18000 lits disponibles en France, pour un écart de population approchant les 17 millions d'âmes.
Si parmi les braillards locaux, il s'en trouve pour vouloir clarifier la situation ( ce dont je doute), voilà un lien où tout ceci est expliqué. Point n'est besoin donc de demander aux adjudants de Verdun ou aux manageures de l'industrit d'endosser le problème, nos structures sanitaires peuvent encaisser un choc, et ce d'autant plus qu'elles ont démontré une formidable capacité d'adaptation, prises en modèle dans le monde entier.
Désolé de retirer à la meute un sujet, même si les plus refoulés de la bande sont encore capables d'aboyer une fois la vénerie terminée, la curée consommée et les veneurs retournés au monde civil, nous le savons bien.