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La France est un pays de droit dans lequel la plupart des problèmes d’argent sont règlementés. Tout particulièrement les questions d’héritages.
Aucun second conjoint, homme ou femme, ne peut récupérer la part dite « réservataire » de chacun des membres de la famille. Enfants d’un premier lit, part de la pension de reversion, obligation alimentaire, etc. .
En outre, en France, la seconde femme n’hérite jamais de son mari. Ce sont les enfants du premier lit qui héritent de leur père. Tout au plus la seconde épouse peut-elle prétendre, si cela a été prévu, à l’usufruit d’un bien du décédé.
Il est donc normal, au sens de légal, que la seconde épouse n’hérite pas des biens et de la fortune du mort. Libre au nouveau couple d’avoir pris des dispositions garantissant la conservation par la nouvelle épouse de ce qu’elle veut conserver des possessions du mort. La Loi permet toutes les possibilités envisageables si l’on se donne le mal de chercher ou de consulter un spécialiste.
Quant à l’exemple de la jeune africaine qui (sic) :
« … au décès du mec, l'ex femme et ses enfants réccupèrent tout l'héritage et la pauvre fille se retrouve au RSA en France , avec son ex famille africaine qui continue à lui réclamer de l'argent »,
la faute en revient exclusivement à la nouvelle femme qui ne connaissait peut-être pas les subtilités de la législation française, mais surtout au défunt, qui s’il ne savait pas que la situation serait difficile pour sa jeune épouse, est un imbécile.
Et si la famille en Afrique, de la jeune veuve, continue à lui réclamer de l’argent, ce qui est peut-être censé nous tirer des larmes de compassion, cela ne saurait concerner ni l’ancienne épouse ou ses enfants, ni même la législation française. Nos codes de Loi et de moralité ne sont pas garants de la moralité des masses populaires africaines.
De si basse extraction sociale soit-elle, la jeune africaine épousant un français âgé qui a déjà été marié, sait parfaitement que le jour où son « mari-protecteur » mourra, l’ancienne épouse et ses enfants viendront lui demander des comptes. Même les jeunes africaines aussi peu instruites soient-elles, ne sont pas aussi connes pour ne pas savoir que les choses en matière de cul et d’argent ne sont pas aussi simples lorsqu’il y a une ancienne épouse dans le coup.