Le fabriqué en France à la cotte, mais pour éviter d’être éphémère, cela suppose non seulement une relocalisation d’un certain nombre d’entreprises mais plus sûrement une relocalisation d’un grand nombre d’importations.
Toutefois peut-on espérer que nos employeurs, souvent en survie, pourront et voudront faire l’effort de ce lancer vers une fabrication française alors qu’il est plus facile et surtout plus rentable de s’appuyer sur une main d’œuvre peu chère et exploitée.
Le protectionnisme n’a-t-il pas devant lui de beaux jours avec toutefois la crainte d’un protectionnisme franco-Français qui pourrait s’avérer dangereux.
Il est tout de même indécent de voir nos politiques s’inquiéter de notre dépendance après tant d’années voir de décennies à ne rien comprendre et grâce, si l’on peut dire, aux morts du coronavirus qui ont mis dans la mouise ces politiciens qu’il est possible de les assimiler à des novices.
Mais une chose semble certaine, si nous remplaçons l’humain par des machines alors, nous pouvons employer l’expression du moment, ça ne va pas se faire.
La raison est simple, les recettes sociales et fiscales sont principalement basées sur le travail humain, si nous employons des robots qui ne cotisent pas qui ne payent pas d’impôts et de taxes, alors nous laisseront au chômage beaucoup trop d’individus avec des coûts insupportables, ne récoltant pas les recettes nécessaires au dynamisme économique et à notre vie sociale.
Bien entendu il est impensable d’être indifférent aux évolutions techniques, mais l’économie peut difficilement s’adapter aux manques de recettes.
Qu’on le veuille ou non nos dirigeants seront amenés à taxer ces machines dont l’I.A. est le stimulateur sans limites.
Bien sûr, peu importe le parti qui sera aux commandes, comme d’habitude ils se rendront compte de la nécessité avec un train de retard, voir deux, et ceci d’autant plus qu’il sera difficile de mettre en place ce genre de taxe sans une décision collégiale européenne.
Sans être par trop pessimiste il est incontestable que les nuages noirs s’accumulent et le cataclysme du virus allant compliquer d’une manière non maîtrisable les difficultés.
Vous allez me dire que le fabriqué français amènera des prix de ventes aux consommateurs probablement supérieurs, c’est une évidence.
Mais il y a un mais, l’analyse est nécessaire, nous savons déjà qu’un certain nombre de personnes essayent d’acheter français, nous savons aussi qu’un grand nombre sont prêts à le faire et qu’un nombre énorme ont les moyens de le faire.
Alors une évidence un certain nombre de personnes et toujours dans la classe moyenne se verront pénalisées mais des plus démunis jusqu’au bas de la classe moyenne pourront bénéficier d’aides de l’Etat, État qui récolterait les fruits du travail ou des taxes compensatoires.
Malheureusement pour le moment nous sommes plus dans l’interrogation du comment faire repartir une économie aussi durement touchée tant par les charges qui surgissent et se cumulent chaque jours que par son nombre de secteurs devenus moribonds engendrant la défection d’un nombre d’emplois abyssal, les jeunes étant la cible de premier ordre.