agri-info-intox
Agri, tu rêves, ou tu acceptes pour argent comptant n’importe quelle affirmation visant à dédouaner soit les allemands, soit à incriminer ceux qui ne te conviennent pas. En l’occurrence la Résistance. Et à défendre le parti communiste et la partie de la droite limousine particulièrement pétainiste, collaborationniste, et virulente dans les rangs de la milice.
Tu écris à propos d’un SS d’oradour : « … j'avais mis le témoignage de l' allemand qui dit avoir été traumatisé toute sa vie, parce qu'à 18 ans , on lui avait ordonné de tirer sur les femmes et enfants qui sortaient de l'église ».
Tu t’es trompé et tu as confondu un conte de fées chez les Bisounours avec l’histoire du mùassacre d’Oradour. Lammerding, le bataillon Der Führer et la Das Reich, les SS d’Oradour, étaient revenus quelques mois plus tôt d’Ukraine, ou ils s’étaient illustrés à leur manière habituelle. Les Oradour, ils en faisaient tous les jours en Russie et au passage dans les Balkans et partout où ils passaient. Ils ont été envoyés dans la région de Montauban et dans les départements alentours pour récupérer de leurs pertes sur le front de l’Est, et en remplaçant leurs morts par d’autres SS, d’autres divisions qui elles aussi avaient eu beaucoup de pertes à l’Est. Et pour s’y rééquiper. Tous venaient d passer les deux dernières années à l’Est, et tous étaient des SS des débuts de la guerre. Des vrais. Tous, sans aucune exception, étaient des criminels de guerre multiples avec des milliers de morts chacun à leur actif. Beaucoup d’entre eux avaient suivi Lammerding depuis la Division Totenkopf, deux ans plus tôt. La division qui entre autres passe-temps du même genre, gardait les camps d’extermination.
Aucun de ces hommes en 1944 n’était un débutant de 18 ans. Tous étaient de vieux et vrais SS venant d’exterminer des millions de civils sur le front de l’Est. Il n’y avait aucun « malgré-nous » parmi eux. Que des hitlériens convaincus qui avaient choisi les SS. Sinon, ils ne se seraient pas trouvés dans cette unité qui était la crème de la SS.
Et évoquer l’un d’entre eux qui, le pauvre petit, aurait été traumatisé à vie parce que l’on lui aurait dit de tirer sur des femmes et des enfants s’ils sortaient de l’église, ne peut être pris pour vraisemblable que par des demeurés ne sachant rien de ce qu’étaient les SS, ni de ce qui s’est réellement passé là-bas.
En outre, celui qui a inventé cette fable du SS perturbé par l’ordre de se retrouver contrait de tirer sur une femme ou un enfant qui sortiraenit de l’église, et à son corps de SS défendant, n’a jamais mis les pieds à Oradour sur Glane dans l’église, et n’en a même jamais vu les photos. Outre la porte, les seules ouvertures de cette vieille église romane, ouvertures meurtrières très petites, se trouvaient placées bien trop haut sur les murs pour que l’on puisse les atteindre sans grandes échelles. Et la seule ouverture, la porte, en bois ferré très épais, était telle que même l’incendie très violent et alimenté au gasoil gélifié, n’en a pas détruit les battants. Aucune femme et aucun enfant n’aurait pu passer à travers. En outre les SS occupaient toutes les rues du petit village. Personne n’aurait pu s’échapper. Un habitant y est parvenu, mais parce qu’il s’était caché, je ne sais plus où, peut-être dans un clapier.
Quant au procès, il n’a été qu’une mascarade. Le gouvernement français n’en voulait pas, sachant qu’il déclencherait des troubles en Alsace-Lorraine où les anciens sympathisants et collaborateurs pronazis comptaient bien sur l’histoire des Malgré-nous pour enterrer l’affaire. Les allemands en voulaient encore moins. Mais en 1953, l’on ne savait de l’affaire que l’écume des vagues. Les allemands sommés de livrer les responsables du massacre s’y sont d’abord refusés. Beaucoup d’entrer eux étaient identifiés, surtout les vrais responsables, les officiers et sous-officiers. Mais la police allemande après guerre n’arrêtait pas les SS et la justice allemande refusait les demandes d’extradition. En outre il suffisait aux intéressés en Allemagne de changer de zone d’occupation pour être à l’abri. Dans la zone anglaise par exemple, l’on ne poursuivait pas les SS recherchés. Dans la pratique il fallait l’accord à leur extradition des allemands recherchés sous le coup de demandes d’arrestation et d’extradition. S’il ne le voulaient pas (et pourquoi l’auraient-ils voulu ?) ils n’étaient pas arrêtés.
Mais une partie des députés français et une partie des partis français demandait un jugement pour Oradour. Les autorités allemandes ont trouvé quelques lampistes, 6 allemands et 13 alsaciens, (curieux pourcentage qui laisserait croire que les alsaciens représentaient le tiers des membres SS de ces divisions, ce qui évidemment est faux ) et les ont extradés. En échange il leur a été promis une peine symbolique, une amnistie rapide et une libération tout aussi rapide. Et probablement une récompense ou une compensation proportionnelles au tracas. En outre, en choisissant 13 alsaciens pour 6 soldats allemands, et en agitant leurs réseaux de sympathisants nazis en Alsace pour faire du bruit, et ils en ont fait beaucoup, la justice allemande savait que le gouvernement français accélèrerait le processus et la fin du procès avec des peines symboliques réglées préalablement entre la justice allemande et la justice française.
Il a fallu aux allemands trouver les soldats qui acceptaient de se laisser extradés et juger, et jouent le jeu. Il aurait suffi à ce soldats lors du procès d’affirmer que s’ils étaient bien dans la région avec les forces SS, ils n’étaient pas présents ce jour-là à Oradour. Et personne n’aurait été en mesure d’affirmer le contraire. Aucun témoin n’aurait été en mesure de reconnaître qui que ce soit. Les Livres de Marche des bataillons de Lammerding n’étaient pas à la disposition de la justice française. Il a fallu que ce soient les services secrets militaires allemands qui les trouvent et négocient avec eux pour le compte des militaires. Plusieurs de ceux qui participèrent à la recherche de ces volontaires pour un jugement à Oradour, ont depuis écrit leurs mémoires, et l’ont raconté. L’on a dit qu’en réalité ce sont les gens de Gehlen qui les ont dégottés. C’est très vraisemblable.
Différents historiens et chercheurs pensent que vraisemblablement l’on n’est même pas certain que les SS jugés dans le procès d’Oradour étaient présents à Oradour lors du massacre. Mais ils auraient accepté de faire comme si, aux termes d’une négociation entre eux et les autorités allemandes.
Ce qui n’aurait rien d’étonnant. Il y a eu 7 000 SS de la Totenkopf, la Tête de Mort, sous direction de Lammerding, dont les SS qui ont pris part au massacre d’Oradour, qui ont fait fonctionner le camp d’extermination d’Auschwitz. Seuls 22 d’entre eux sont passés devant un tribunal. À la fin de la guerre, il y avait 10 millions d’allemands en uniforme, sous la direction de 10 000 généraux. Dont des centaines de généraux SS. Aucun des 10 000 n’a été jugé et tous sont morts dans leur lit. Alors que tous les soldats allemands, à tous les niveaux, ont été des criminels de guerre. Et tous les généraux SS ont été après la guerre maires de toutes les grandes villes allemandes, chefs d’industrie ou notables.
Agri, tu rêves, ou tu acceptes pour argent comptant n’importe quelle affirmation visant à dédouaner soit les allemands, soit à incriminer ceux qui ne te conviennent pas. En l’occurrence la Résistance. Et à défendre le parti communiste et la partie de la droite limousine particulièrement pétainiste, collaborationniste, et virulente dans les rangs de la milice.
Tu écris à propos d’un SS d’oradour : « … j'avais mis le témoignage de l' allemand qui dit avoir été traumatisé toute sa vie, parce qu'à 18 ans , on lui avait ordonné de tirer sur les femmes et enfants qui sortaient de l'église ».
Tu t’es trompé et tu as confondu un conte de fées chez les Bisounours avec l’histoire du mùassacre d’Oradour. Lammerding, le bataillon Der Führer et la Das Reich, les SS d’Oradour, étaient revenus quelques mois plus tôt d’Ukraine, ou ils s’étaient illustrés à leur manière habituelle. Les Oradour, ils en faisaient tous les jours en Russie et au passage dans les Balkans et partout où ils passaient. Ils ont été envoyés dans la région de Montauban et dans les départements alentours pour récupérer de leurs pertes sur le front de l’Est, et en remplaçant leurs morts par d’autres SS, d’autres divisions qui elles aussi avaient eu beaucoup de pertes à l’Est. Et pour s’y rééquiper. Tous venaient d passer les deux dernières années à l’Est, et tous étaient des SS des débuts de la guerre. Des vrais. Tous, sans aucune exception, étaient des criminels de guerre multiples avec des milliers de morts chacun à leur actif. Beaucoup d’entre eux avaient suivi Lammerding depuis la Division Totenkopf, deux ans plus tôt. La division qui entre autres passe-temps du même genre, gardait les camps d’extermination.
Aucun de ces hommes en 1944 n’était un débutant de 18 ans. Tous étaient de vieux et vrais SS venant d’exterminer des millions de civils sur le front de l’Est. Il n’y avait aucun « malgré-nous » parmi eux. Que des hitlériens convaincus qui avaient choisi les SS. Sinon, ils ne se seraient pas trouvés dans cette unité qui était la crème de la SS.
Et évoquer l’un d’entre eux qui, le pauvre petit, aurait été traumatisé à vie parce que l’on lui aurait dit de tirer sur des femmes et des enfants s’ils sortaient de l’église, ne peut être pris pour vraisemblable que par des demeurés ne sachant rien de ce qu’étaient les SS, ni de ce qui s’est réellement passé là-bas.
En outre, celui qui a inventé cette fable du SS perturbé par l’ordre de se retrouver contrait de tirer sur une femme ou un enfant qui sortiraenit de l’église, et à son corps de SS défendant, n’a jamais mis les pieds à Oradour sur Glane dans l’église, et n’en a même jamais vu les photos. Outre la porte, les seules ouvertures de cette vieille église romane, ouvertures meurtrières très petites, se trouvaient placées bien trop haut sur les murs pour que l’on puisse les atteindre sans grandes échelles. Et la seule ouverture, la porte, en bois ferré très épais, était telle que même l’incendie très violent et alimenté au gasoil gélifié, n’en a pas détruit les battants. Aucune femme et aucun enfant n’aurait pu passer à travers. En outre les SS occupaient toutes les rues du petit village. Personne n’aurait pu s’échapper. Un habitant y est parvenu, mais parce qu’il s’était caché, je ne sais plus où, peut-être dans un clapier.
Quant au procès, il n’a été qu’une mascarade. Le gouvernement français n’en voulait pas, sachant qu’il déclencherait des troubles en Alsace-Lorraine où les anciens sympathisants et collaborateurs pronazis comptaient bien sur l’histoire des Malgré-nous pour enterrer l’affaire. Les allemands en voulaient encore moins. Mais en 1953, l’on ne savait de l’affaire que l’écume des vagues. Les allemands sommés de livrer les responsables du massacre s’y sont d’abord refusés. Beaucoup d’entrer eux étaient identifiés, surtout les vrais responsables, les officiers et sous-officiers. Mais la police allemande après guerre n’arrêtait pas les SS et la justice allemande refusait les demandes d’extradition. En outre il suffisait aux intéressés en Allemagne de changer de zone d’occupation pour être à l’abri. Dans la zone anglaise par exemple, l’on ne poursuivait pas les SS recherchés. Dans la pratique il fallait l’accord à leur extradition des allemands recherchés sous le coup de demandes d’arrestation et d’extradition. S’il ne le voulaient pas (et pourquoi l’auraient-ils voulu ?) ils n’étaient pas arrêtés.
Mais une partie des députés français et une partie des partis français demandait un jugement pour Oradour. Les autorités allemandes ont trouvé quelques lampistes, 6 allemands et 13 alsaciens, (curieux pourcentage qui laisserait croire que les alsaciens représentaient le tiers des membres SS de ces divisions, ce qui évidemment est faux ) et les ont extradés. En échange il leur a été promis une peine symbolique, une amnistie rapide et une libération tout aussi rapide. Et probablement une récompense ou une compensation proportionnelles au tracas. En outre, en choisissant 13 alsaciens pour 6 soldats allemands, et en agitant leurs réseaux de sympathisants nazis en Alsace pour faire du bruit, et ils en ont fait beaucoup, la justice allemande savait que le gouvernement français accélèrerait le processus et la fin du procès avec des peines symboliques réglées préalablement entre la justice allemande et la justice française.
Il a fallu aux allemands trouver les soldats qui acceptaient de se laisser extradés et juger, et jouent le jeu. Il aurait suffi à ce soldats lors du procès d’affirmer que s’ils étaient bien dans la région avec les forces SS, ils n’étaient pas présents ce jour-là à Oradour. Et personne n’aurait été en mesure d’affirmer le contraire. Aucun témoin n’aurait été en mesure de reconnaître qui que ce soit. Les Livres de Marche des bataillons de Lammerding n’étaient pas à la disposition de la justice française. Il a fallu que ce soient les services secrets militaires allemands qui les trouvent et négocient avec eux pour le compte des militaires. Plusieurs de ceux qui participèrent à la recherche de ces volontaires pour un jugement à Oradour, ont depuis écrit leurs mémoires, et l’ont raconté. L’on a dit qu’en réalité ce sont les gens de Gehlen qui les ont dégottés. C’est très vraisemblable.
Différents historiens et chercheurs pensent que vraisemblablement l’on n’est même pas certain que les SS jugés dans le procès d’Oradour étaient présents à Oradour lors du massacre. Mais ils auraient accepté de faire comme si, aux termes d’une négociation entre eux et les autorités allemandes.
Ce qui n’aurait rien d’étonnant. Il y a eu 7 000 SS de la Totenkopf, la Tête de Mort, sous direction de Lammerding, dont les SS qui ont pris part au massacre d’Oradour, qui ont fait fonctionner le camp d’extermination d’Auschwitz. Seuls 22 d’entre eux sont passés devant un tribunal. À la fin de la guerre, il y avait 10 millions d’allemands en uniforme, sous la direction de 10 000 généraux. Dont des centaines de généraux SS. Aucun des 10 000 n’a été jugé et tous sont morts dans leur lit. Alors que tous les soldats allemands, à tous les niveaux, ont été des criminels de guerre. Et tous les généraux SS ont été après la guerre maires de toutes les grandes villes allemandes, chefs d’industrie ou notables.