Worsley
Adoption par un couple homosexuel :
1) une mauvaise idée de l'enfant envisagé comme un droit, et non comme la simple conséquence possible de l'acte sexuel.
2) Priver un enfant d'un père ou d'une mère, car le libéral ne voit plus des hommes et des femmes, mais des individus indifférenciés.
3) une mauvaise conception de l'adoption : cette dernière doit permettre à un enfant de retrouver une famille, et à un mariage de ne pas rester stérile, toujours un danger. Un pis -aller qui peut être avantageux pour l'enfant et les futurs parents en question.
4) Elever un enfant dans un univers où le vice, homosexualité, n'est plus vice, mais équivalent de la norme : négation de la nature de l'homme, et de la femme, de leur complémentarité, de leur fin : aller l'un vers l'autre, afin de faire une seule chair, la loi naturelle voulue par Dieu.
Pour la société, il s'agit de règlementer les mœurs, car : 1) l'ordre est plus propice au bonheur que l'anarchie, suffit de voir le malheur que provoquent toutes vos lois libérales en matière de moeurs ; 2) l'ordre permet de fonder la société sur des familles solides qui pourront éduquer leurs enfants, c'est-à-dire produire des enfants sains et utiles à la société ; 3) L'ordre coûte moins cher que toutes les prestations dues à vos familles mutilées : comment la société finit par supporter le coût du vice des individus. Résumons : dans tous les cas, conserver la société, afin d'assurer sa pérennité, le rôle du politique et du législateur : ne pas introduire des causes de dissolution, même si menaçantes qu'à long terme.
La GPA :
1) faire d'une femme, une mère porteuse pour une autre : une servitude, car la grossesse même à notre époque est un état qui affaiblit la femme, un état à supporter surtout à la fin. On connaissait les nourrices, voici les mères porteuses...
2) Risque de rapport marchand : produire un enfant pour une autre, ne pas subir la grossesse pour l'acheteuse par exemple
3) négation du rapport de la femme à la l'enfant, d'une première réalité biologique : que la maternité commence avec la grossesse, au contraire de la paternité.
4) La paternité et la maternité ne sont plus des résultantes de la nature, mais de simple rôles sociaux, de pures abstractions. La famille n'est plus société naturelle fondée par un homme et une femme, dont l'unité est assuré par le pouvoir paternel, parental si vous préférez, mais association d'individus indifférenciés, envisagés comme de simples unités arithmétiques. Je prends des légos, je décide qu'un est papa, l'autre est maman, le troisième est enfant, et cela fait une famille : ou parent 1, parent 2, et enfant si vous préférez.
Ajoutons que comme d'habitude, votre religion n'est jamais que du vernis, car à aucun moment vous ne vous référez à la loi naturelle. Rappelons que le bon chrétien est celui qui observe la loi de Dieu, que ce faisant il devient vertueux, sage, et obtient la béatitude ; que le mauvais ne l'observe pas, ou pire : la refuse, se fait son propre maître, compose sa propre loi, tout seul, que ce faisant il finit complètement insensé, vicié et mérite alors l'enfer.
Voilà pour commencer, même sans trop réfléchir.