Le statut des citoyens ouvriers en Europe, sous l'époque du code noir, est presque aussi lamentable que celui observé partout ailleurs. Il suffit de relever le sort des enfant (anglais ou français) qui sont employés dans les manufactures du 18eme siècle, quatorze heures par jour, de six heures du matin à huit heures du soir, hiver comme été, six jour sur sept ! Pour imaginer aisément celui des adultes tout autant réduits à l'esclavage et où la notion de salariat n'existe pas encore !
Ce n'est guère qu'en 1833 (en Angleterre), qu'une loi limitera de neuf à treize ans, la journée de travail à huit heures, et de treize à dix-huit ans à onze heures et demie. Les femmes sont comprises dans ces prescriptions.
En France vers 1837, la seule industrie cotonnière sur 900,000 ouvriers employait de 100,000 à 150,000 enfant entre sept et quatorze ans. Villermé cite l'exemple d'une filature en Normandie qui sur 100 ouvriers n'en avait que 22 âgés de plus de seize ans ! En 1841, une loi limite à 8 ans l'employabilité des enfants !
https://lafibre.info/images/doc/184001_villerme_tableau_etat_des_ouvriers.pdf
Donc, re-contextualisons cette notion d'esclavagisme en fonction de leurs époques respectives et foutons dehors tous ces indigénistes incultes.