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Tes propos témoignent, comme ceux de Merl, soit d’une totale méconnaissance de l’Histoire de cette époque, soit de la volonté d’inventer des faits qui n’ont pas existés avec la volonté de dédouaner un salopard de ses actes indignes de l’espèce humaine.
Pétain a rédigé et promulgué le Statut des Juifs, qu’il aggravera régulièrement par la suite, dès qu’il fut au pouvoir, et en dehors de toute demande des allemands.
De même, c’est lui qui imagina le système de Collaboration qu’il amena Hitler à accepter. Alors qu’Hitler ne voulait même pas le rencontrer au début de » la guerre. Pétain a imploré Hitler pendant des semaines avant que le Führer accepte de le rencontrer. Et c’est uniquement parce que Pétain s’est engagé envers Hitler à maintenir l’ordre en France grâce à la police française, ce qui dégagerait le Reich de cette tâche.
Grâce à Pétain, la France a été le seul pays occupé pendant la guerre par les allemands, où les allemands n’eurent pas besoin de faire la police. C’est la police française, sous les ordres directs de Pétain, qui a assuré durant quatre ans la police en France pour les occupants. Aucun autre pays européen occupé par la Wehrmacht n’a connu cela. Et nul autre pays n’a connu les rafles de juifs réalisées par la police du pays. La Rafle du Vel d’Hiv par exemple.
La police allemande, la gendarmerie allemande et l’armée allemande n’intervenaient que rarement dans les arrestations de juifs, et seulement, à la fin de la guerre, dans des cas particuliers. Comme les rafles dans les maisons d’enfants à la toute fin de la guerre. C’est la gendarmerie française qui gardait dans ses camps de concentration en France, camps qui recevaient les juifs avant déportations. Juifs qui avaient été arrêtés par les mêmes gendarmes et policiers français. Avec des conditions de vie et un pourcentage de décès énorme. Du plus petit camp départemental jusqu’à Drancy. Les allemands n’ont pris la garde de Drancy que dans la toute fin de leur présence à Paris. C’est la gendarmerie de Pétain qui a assuré la garde de Drancy.
Ce sont la police de Pétain et la gendarmerie de Pétain, et la plupart du temps sans aucune intervention physique des allemands, qui ont réglé, organisé et réalisé, les arrestations de juifs, leur internement dans des camps en France ou la mortalité était énorme, et le transport de ces déportés jusqu’à Drancy. Drancy géré par la gendarmerie française de Pétain.
L’on voit parfois au cinéma, dans les reconstitutions ou les films, des gardes armés sur les toits des wagons des trains de déportés. Et ces gardes tiraient à vue sur ceux qui avaient pu s’échapper de leur wagon durant la marche du train. C’est ce qui se passait. Mais ce que le cinéma oublie, c’est que ces gardes armés qui flinguaient les déportés en fuite étaient toujours, TOUJOURS, des gendarmes français. Ceux de Pétain. Comme les conducteurs des locomotives n’étaient que des français. Et les deux, les gendarmes de Pétain et les conducteurs des locomotives n’étaient remplacés par des allemands qu’au passage de la frontière. Des centaines de cas sont répertoriés de déportés abattus près des wagons dans ces circonstances, mais abattus par des gendarmes français obéissants aux ordres de la direction de la gendarmerie de Pétain.
Durant les quatre ans d’Occupation, et grâce à la police de Pétain et à la gendarmerie de Pétain qui assurait l’intendance des camps et des trains de déportés, il n’y a pas eu un seul train de déportés qui soit parti en retard de la Région parisienne, ou qui soit arrivé en retard à la frontière. Mais des centaines de déportés qui ont été abattus depuis le toit des wagons par les gendarmes français de Pétain. Sur les directives directes de ses ministres et de son gouvernement. Sous la responsabilité directe de Pétain.
Et la France, grâce à la police de Pétain, et au relais de la gendarmerie, a également été le seul pays d’Europe occupé par les nazis à avoir ramené en France, menottes aux poignets, des juifs français du Continent que la situation avait amené au début de la guerre à se trouver hors d’Europe, dans des pays de l’Empire français. Pour les livrer à Drancy à la déportation, et à les expédier « vers l’Est ».
Les policiers et les gendarmes français ne faisaient là, comme pour tout le reste, qu’obéir aux ordres de leurs chefs, qui obéissaient à leurs ministres. Lesquels ne relevaient directement que de Pétain.
C’est comme cela que Pétain a « sauvé des juifs » ?.
Soutenir cette affirmation, au-delà de l’ignorance crasse de l’Histoire de l’Occupation dont cela témoigne, n’est que du négationnisme primaire.