Je l'ai déjà dit mais cette oeuvre de culpabilisation vis à vis de choses lointaines du passé oeuvre avant tout dans le domaine de l'hypocrisie.
Par exemple, alors que le devoir de mémoire sur les évènements de la seconde guerre mondiale est focalisé sur les crimes du régime nazi, ou bien sur la participation du régime de Vichy à ceux-ci, (Papon etc....) il est rare que l'on aborde la façon dont les autorités françaises ont géré la capitulation allemande et les premières opérations de reconstruction.
C'est le sujet des PG ou PGA. Les PG sont les prisonniers de guerre allemands situés sur le sol français qu'il a fallu gérer, au nombre initial de un million tout de même, entre 1945 et 1948.
Plutôt qu'organiser d'urgence leur retour en Allemagne, la France a souhaité les "mettre à contribution" pour déminer, reconstruire, aller dans les mines, les usines, et cultiver.
Des esclaves ? Pas tout à fait car le PG avait un statut particulier, mais pas toute sa liberté. Certains étaient contents et d'autres non. Au début il y avait beaucoup de remontrance de la part de la population envers eux.
Demandez votre PG, que faire si votre PG refuse de travailler, tout a été organisé par le ministère du travail de l'époque qui distribuait les PG sur tout le territoire et notamment dans le milieu rural.
Mais c'est parce que la France trainait des pieds à les renvoyer chez eux définitivement que les instances internationales ont fini par faire pression sur elle, car entre le Service du Travail Obligatoire du régime nazi et les PGA la frontière commençait à devenir très mince. Cette affaire a duré tout de même trois ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Prisonniers_de_guerre_allemands_de_la_Seconde_Guerre_mondiale_en_France#Les_conditions_mat%C3%A9rielles
Mais aller se soucier du sort des prisonniers de guerre allemands, qui n'ont évidement jamais porté le nom d'esclaves, ceci alors que la stupéfaction existait vis à vis des actes de leur employeur précédent, est ce bien politiquement correct ?
A quoi cela servirait-il de toute façon de remuer le passé, alors qu'il y a bien mieux à faire en affichant cette culpabilité de l'homme blanc vis à vis de la traite négrière, dans le contexte d'une population noire en constante augmentation qui finira par nous dépasser en proportion.
On ne sait jamais, les esclaves d'hier pourraient devenir les esclavagistes de demain !?