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Perso pas de jalousie - c'est du pur déclaratif mais je le dis quand même - j'adore la littérature, qui me fait rencontrer tout un tas de types qui sont beaucoup plus forts que moi.
Comme j'ai présenté, il n'a pas fait de grandes choses, mais il a fait des trucs bien. Sa série télé, qui s'intitulait "Les Aventures de la liberté" ou un titre comme ça, c'était bien. Mais très proche de ses bouquins - ce qui n'est pas le cas du film dont nous n'avons que trop parlé, dont on a dit tout le mal qu'il fallait mais qui n'est pas proche de ses bouquins. Quand il fait du journalisme, de la téloche, il est clair qu'il a plus de connaissances et d'intelligence qu'un journaleux et sur cette mesure-là, ces conceptions sur l'histoire intellectuelle du 20ème siècle, même ses trucs regrettables sur la Bosnie ou Israël, c'est intéressant. Comme interviouveur, ce n'est pas le même niveau que l'autre sous-dimensionné de France 2, sans parler de JPP (Pernault, pas Papin). A cette aune, le côté normalo-d'ormessonique, le genre je ne sais rien mais je vous dirais tout, ce que Bourdieu appelait "l'essayisme" est un moindre mal, clairement. C'est un journaliste de luxe, qui augmente le niveau de la télé, ça c'est bien.
Si pour la jalousie, vous visez plutôt - comme je crois - la relation avec Arielle, je crois qu'on va être d'accord. C'est Soral qui s'est montré comme le rat d'égouts qu'il est en exploitant de côté-là, Onfray l'a relayé là-dedans d'ailleurs, il ne s'est pas grandi en se soralisant,, donc cela, ce sont des jalminces et des minables, je suis d'accord. En dehors du fait qu'Arielle n'a pas couché avec Soral ni Onfray, il n'y a rien de sérieux à retenir chez eux.
Perso, je l'aime bien, Arielle. Elle a fait faire des retouches sur sa tronche - on est niveau Soral, là, hein, vous pouvez mettre votre cerveau au congélo, vous le ressortirez plus tard - , je l'ai vue dans des films et en vrai avant, c'était une belle fille de toute manière. Elle a une jolie voix (ses disques sont des daubes, mais elle a une jolie voix) et une formation de musicienne, et j'aime plutôt ses manières d'aristo, aristo réelle (je ne me souviens plus de son vrai patron, mais ça prend trois lignes pour l'ércire : Arielle de Bidule de Machin de Truc, comtesse de chaipu, je vous raconte pas tous les domaines où elle règne) d'ailleurs.
Elle la bonne attitude, La bonne tradition de l'aristocratie française intelligente et responsable, donc républicaine. Je veux dire : on ne perd jamais de vue le fait qu'on est un ci-devant, quelque chose qui n'a rien de commun avec la piétaille. Mais maintenant que la supériorité de la noblesse de France, ce n'est plus le patrimoine, il faut montrer qu'on est "noble" autrement, et ça peut parfaitement s'accorder avec les valeurs de la République. Ce genre d'aristos - je pense que c'est la majorité - veulent être des modèles, et s'appuyer plus sur le mérite que la naissance pour réussir.
Dans la Révolution bolchévik que je prépare, que je fomente à chaque instant de ma vie (et Le Règne approche), ce n'est pas le cou de ceux-là qu'on cassera en premier.