1- Ce sera difficile pour moi d'être des plus précis sur ce sujet, n'ayant jamais analysé de près la production cinématographique. Mais j'imagine que le modèle d'industrie du cinéma serait Holywood ; qu'il serait assez facile d'identifier des gammes de films dans l'offre cinématographique en fonction de clientèles ciblées : du film de super-héros par exemple pour adolescents et jeunes adultes, à la dystopie...
J'imagine aussi que s'il fallait vraiment créer, ce serait difficile de produire autant : concilier qualité et quantité. Le problème de sagesse comme vous dites a déjà une solution type, l'emprunt* : on porte à l'image une œuvre, du roman à la BD. Quand on emprunte pas à un auteur, on peut toujours faire dans l'historique, autre bon filon : par exemple, le biopic, ou film sur événement ou affaire célèbre. On peut même combiner les deux sources, magnifique. Disons que le film se réduit alors à un problème technique, parfois difficile j'imagine, mais moins que de créer**.
Puis pour vendre en masse, il y a quand même quelques ingrédients qui produisent des résultats disons significatifs : violence, sexe... Ce n'est pas non plus dire qu'il suffit qu'il y ait cela pour vendre, que tout film comportant ces ingrédients sera un succès.
De toute façon, une œuvre d'art qui s'adresse à un public de masse, n'est-ce pas tout simplement insensé ? Deux problématiques comme vous dites en confrontation : gagner de l'argent, produire une œuvre d'art. Dans le cas d'Holywood, puisque c'était mon exemple, la seconde problématique tend à... disparaître.
2- D'ailleurs, si je continue, toujours en tant qu'épicier, il faudrait analyser la mutation actuelle de l'offre si j'ai bien compris : des films, vers les séries. Un produit plus sûr ? Un coût de revient moindre ? Un meilleur bénéfice relativement à la marchandise produite ? Un moindre risque ?
*pas économique cette-fois ci.
** Je sais bien que l'homme ne crée pas ex nihilo hein.