knulp Douste aurait mal lu l'étude.
Pourtant il a toujours défendu ce remède et pas depuis aujourd'hui.
En plein débat sur l'usage de la chloroquine contre le coronavirus Covid-19, l'ancien ministre de la Santé Philippe Douste-Balzy défend le médicament promu par le professeur Raoult à Marseille.
Coronavirus : "Ne faisons pas croire que l'hydroxychloroquine est un médicament dangereux" défend Philippe Douste-Blazy
Publié le 27/03/2020 à 10:18 / Mis à jour le 28/03/2020 à 16:32
Invité sur l'antenne de Sud Radio, l'ancien ministre de la Santé et cardiologue Philippe Douste-Blazy a milité pour l'administration d'hydroxychloroquine aux patients atteints du coronavirus Covid-19 au plus tôt.
Lui qui a repris la blouse de médecin pour lutter contre le virus a fait partie de ceux qui avaient demandé au président de la République et au ministre de la Santé pour permettre médecins français de prescrire cette molécule sans attendre les formes sévères de la maladie. Membre de la fondation de l'IHU de Marseille, il explique avoir pris connaissance des travaux du professeur Didier Raoult dont les résultats des essais cliniques sont sujets à contestation par une partie de la communauté scientifique.
"On connaît ce médicament depuis 50 ans", rétorque l'ex-ministre qui rappelle qu'il est notamment prescrit à tous les voyageurs à destination du continent africain.
"Ne faisons pas croire que l'hydroxychloroquine est un médicament dangereux, a-t-il martelé. S'il y a un médicament sur lequel nous avons du recul, c'est celui-là. Les autres médicaments, et il faut les essayer, concède-t-il, sont des médicaments nouveaux."
Libéralisé à l'hôpital, Philippe Douste-Blazy milite pour que ce médicament puisse être prescrit de manière plus généralisée et le plus rapidement possible par les médecins généralistes avant d'arriver à l'hôpital.