Ce ne sont pas du tout les mêmes profils, ou du moins ils ne suivent pas les mêmes courbes prospectives.
Descendante pour V.Pécresse mal inspirée dans la triste comédie du renouvellement au sein de LR. Et puis c'est certes une centriste de droite mais qui s'est camée pendant quelques années à la dope libérale du porteur de veste, le délinquant Fillon. Quand on a couché avec Al Capone, on a peu de chances de devenir l'égérie d'un monde sans alcool.
Ascendante pour Bertrand. Le seguiniste absolu, celui qui l'est resté alors que son propre parti en était à compter les millions de fonctionnaires à exécuter, le seul s'être encore revendiqué du grand Philippe sous l'orage libéral de la décennie passée. Seguin, la mauvaise conscience de la droite, devenu en mourant son grand remords, comme disait l'autre.
Bertrand a des convictions, ce dont manque barbichu, qui n'est qu'un gestionnaire des mauvaises habitudes passées.
Autant s'habiller en Juppé de 95 avait un sens au sortir de 14 années de Mitterrandisme, autant dans le monde d'après covid, ça participerait de la faute de goût. Pécresse n'apportera rien de nouveau, à part de l'ombre à maman. Bertrand, c'est un fondateur, le patient O dont Macron rêve pour changer de moeurs (sociétales).