Il s'agit d'un génocide de nos aînés. Un tiers des morts était pensionnaire dans un EHPAD.
Pas de respirateurs pour eux, même pas de rivotril souvent.
Un ou deux paracétamol s'ils étaient bien sages. Ni plaquenil, ni azithromycine, le grand Salomon avait dit que c'était inutile. Ils se sont vus mourir d'étouffement, sans soins, sans voir leurs proches, dans d'atroces souffrances après un calvaire de plusieurs jours. Le personnel n'avait pas de masques. Ils ont été jetés nus dans des housses.
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Une affaire parmi tant d'autres :
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-quand-un-ephad-d-ile-de-france-senferme-dans-le-deni_3898591.html
La conclusion de cette affaire est aussi sordide que surréaliste. Alors qu’Hermine est à l’hôpital, et avant de quitter son poste, l’animateur de l’Ehpad s’excuse auprès d’Olivia Mokiejewski. "Un Skype ne sera pas possible aujourd’hui", lui écrit-il, "car votre grand-mère n’est pas disponible". Puis le 2 avril, la petite fille reçoit ce mail de la direction : "Toute l’équipe se joint à moi pour vous présenter nos plus sincères condoléances à la suite du décès de votre grand-mère. Elle a marqué la vie de notre résidence par sa douceur, sa gentillesse et ses sourires quotidiens. Elle nous manquera de toute évidence beaucoup." Un mail qui se conclut ainsi : "Je suis au regret de constater que notre système de facturation automatisé va vous faire parvenir une facture informative ne tenant pas compte du décès de de votre grand-mère". Sauf qu’au moment où ce mail part, Hermine est toujours en vie, dans son lit d’hôpital. Elle décèdera trois jours plus tard.