jamon_9
Jamon, tu écris : « Ce n'est pas la loi et l'ordre que prône Trump, c'est le chaos de la loi de la jungle ».
C’est une assertion ridicule. La mode dans le vent en France est de taper sur Trump quel qu’en soit le sujet. Mais il ne s’agit pas de cela. Trump est un primaire, c’est entendu. Et pas du tout la personne que l’on serait en droit d’attendre à ce poste. Mais ce sont les américains qui choisissent et pas les bonnes consciences gauchistes françaises.
La nature violente de la société américaine n’a pas changé depuis l’élection de Trump. Trump n’a pas fait grand-chose en matière d’armes. Mais Obama n’avait rien fait non plus. Et leurs prédécesseurs non plus. D’autant que chaque état américain édicte sa propre législation sur les armes. Et l’existence de milices découle de l’autorisation totale d’association garanti par la Constitution, jointe au droit de détenir des armes à feu, garanti également par la Constitution depuis qui le Mayflowers est arrivé en Amérique et que les nouveaux américains ont décidé d’une Constitution.
L’Amérique a été créé dans un contexte de violence, de communautés qui se trouvaient dans l’obligation de se défendre par les armes si elles voulaient assurer leur survie. C’est dans ce contexte que la Constitution a été écrite. La situation actuelle n’en est que la conséquence.
Aucune décision de Trump n’a changé quoi que soit en matière de Lois qui d’après toi serait plus laxistes maintenant que sous Obama. Sur ce plan-là, il n’y a pas de différences entre Trump et ses prédécesseurs. En Amérique, une famille sur cinq a eu un enfant de moins de quinze ans mort de mort violente, tous milieux confondus. Mais ces chiffres sont pratiquement les mêmes depuis la dernière guerre mondiale.
En outre, ce n’est pas la Constitution qui autorise la possession d’armes à feu. La Constitution autorise le droit à l’autodéfense, ce qui n’est pas la même chose. Ce sont les lois de chaque état qui permettent d’exercer cette autodéfense avec telle arme ou telle autre. Dont bien évidemment de nos jours, les armes à feu. Mais n’importe quel état pourrait décider de n’autoriser que les lance-pierres, et la Constitution n’aurait rien à y dire.