tiresias
Que dire de ces affaires ?
D'abord, effectivement en anglais. La seule langue non autochtone d'aucun pays européen (l'Irlande par obligation de l'occupant) mais à part celui qui n'a pas voulu y rester et en est parti.
Ensuite, c'est une initiative, la première de la bureaucratie de l'UE dans cette pandémie, mis à part des imprécations (laisser les frontières grandes ouvertes) qui auraient aggravée la pandémie. Comme d'habitude, une mesure liberticide.
Tout celà alors que le vaccin n'est pas encore sur le marché et qu'on ne sait même pas s'il sera efficace et faisable.
Depuis peu, une grosse polémique sur Sanofi, une boîte "française" qui va vacciner en premier la population américaine.
Ce dernier point est beaucoup plus intéressant que les annonces avant l'heure de l'UE.
Sanofi est une "spin off", un rejeton, d'Elf Aquitaine. Sanof est aujourd'hui une entreprise multi-nationale qui a des origines et garde des liens avec la France, et c'est le cas d'une partie de l'industrie pharamceutique de pointe mondiale.
Sanofi sera devancée par une autre entreprise, américiane celle-là, mais créé par des anciens de Bio-mérieux. Bref, sans tout expliquer, les taxes et le manque de moyens d'investissement en France, ont nécessité la migration de toute cette industrie de France aux USA. Mais il y a encore de beaux restes en France, et un petit attachement en mémoire du passé glorieux de la France, que nous ne payons pas et que nous vivons en rentiers. On se souviens des média qui se payaient la tête de Trump qui parlaient à une table de 7 PDG de producteurs de vaccins, tous basés aux Etats-Unis mais dont deux avaient des liens avec la France. Pendant ce temps, Macron allait au théatre nous assurant qu'on pouvait aller voter et que les masques ne servaient à rien, avant de nous dire qu'ils fallait rester chez soi et ne pas travailler.
En gros, les Etats-Unis s'activaient, investissaient, pendant que la France se mettait au repos. Ces vaccins sont fabriqués, sont financés,dans leur globalité par les Etats-Unis, sont l'initiative des Etats-Unis. On a du pot d'avoir un pied dans l'affaire grâce à nos ancêtre, aujourd'hui retraités, dont certains nous disent qu'ils servent à rien et coûtent trop cher et qu'on met en seconde position pour les traitements dans nos hôpitaux face aux djeuns (sans même évoquer l'affaire des EHPAD).
Voyant que des universités américaines, s'activaient à orienter vers le Covid19 leurs réseaux de calcul à partir du partage de ressources individuels volontaires (sous BOINC ou Folding @Home), qui servaient des causes scientifiques générales avant, j'ai essayé de me renseigner auprès de l'Institut Pasteur en France, si un tel dispositif pouvait être mis en place (le serveur pouvant le faire est Open-Source). Le problème c'est que suite à un ou deux cas de Covid19 dans les services informatiques de cet Institut, l'ensemble des informaticiens se sont mis en retrait et que même une partie du site de pasteur n'affichait plus rien suite à cette déficience humaine.
Bref, nos politiciens et autre média, qui s'offusquent de l'attitude de Sanofi, qui, pour info, va produire son vaccin associé à un autre américain sont totalement déphasés par rapport à la réalité comme nos fonctionnaires et assistés qui attendent qu'on les servent sans rien donner en retour que des misères envers ceux qui font l'effort.
Le mieux aurait été que M Macron se taise face à cette situation, mais que nenni. Il vient de déclarer que ce vaccin ne devait pas privilégier les américains mais qu'il était destiné à tout le monde. Le résultat final sera que, probablement, cette générosité devrait faire passer les français au même titre que les autres sans plus aucun favoritisme qu'on aurait pu espérer, après les américains, pour lesquels Sanofi est avant tout l'obligé et sans lesquels leur vaccin n'aurait pas existé et pas aussi vite et produit en masse en tout cas.
Le résultat c'est qu'on aura ce vaccin probablement courant 2022, mais que si Macron a réussi à convaincre Sanofi et ses partenaires à abandonner la fibre nationale et qu'on n'avait pas à être privilégiés, 2023. Tout ça mis bout à bout avec la vaccination européenne pour pouvoir voyager, autant dire qu'on sera relégués, au titre de français, en citoyens du monde de deuxième zone.
Si la France n'avait pas eu cette politique d'imposition scandaleuse, cette masse de fonctionnaires inutiles, ces millions de bons à rien assistés mieux entretenus que par le revenu de ceux qui travaillent, nous aurions certainement profité dès fin 2020/début 2021 du premier vaccin mis au point par les ex-filtrés de Bio-Mérieux, dont les Etats-Unis seront aussi les premiers à profiter.
Je tiens à souligner que cette impossibilité de travailler dans les normes mondiales, en France, pourrait frapper Air France, si jamais la justice européenne juge que la France ne peut aider Air France (sauf à lui octroyer une prêt dans les règles au même titre qu'à n'importe quelle entreprise européenne d'aviation qui le demanderait) sans toucher à la compétition entre entreprises à l'intérieur de l'Espace de UE. En effet, en cas de refus, la seule solution praticable pour Air France, serait de se débarrasser de la partie Air France française (donc Air France France) un peu comme on s'est débarrasser de la branche morte du Crédit Lyonnais, pour en créer une nouvelle, saine; la branche morte étant prise en charge par l'Etat et tous les personnels concernés, afin d'éteindre la compagnie. Pour information, comme toutes les compagnies françaises, y compris celles encore partiellement aux mains de l'Etat sont basées fiscalement à l'étranger et ne relèvent plus du droit français. C'est le cas de Renault. Quand à Peugeot, ce n'est plus qu'une filiale du groupe Fiat en co-gestion avec la Chine, basé au Pays-Bas, comme Renault, et Air France d'ailleurs.
Si certains avaient l'habitude de dire que tout fout le camp en France, on peut dire aujourd'hui que tout a foutu le camp.