sangtriste Parfois on se demande où Bernard Werber trouve son inspiration; simplement en se promenant dans Paris...
J'ai un doute. Du temps de Chirac, maire, c'était super-propre et la voirie était impeccable, notamment dans les années 80. Par ailleurs la circulation parisienne était un modèle d'optimisation mondial. On se rendait où on voulait en moins de 15 minutes en voiture fusse à traverser tout Paris et les métros étaient propres et en état de marche partout. Les parisiens, à la mode, étaient habillés chic et les dames pouvaient circuler en talon aiguille sans aucun risque. Et puis les gens étaient nettement plus civilisés, courtois et de bonne humeur. Mais hormis la propreté et le soin apportée à la voirie, le France et donc Paris, n'était plus ce qu'elle était courant années 70. Paris a en fait connu un peu de délaissement entre mai 68 et l'arrivée de Chirac maire, vers 1976 il me semble.
Au niveau de l'optimisation de la circulation, il faut savoir qu'on frisait le 0 bouchons pour 3 fois plus de circulation automobile qu'aujourd'hui (tout en roulant à 60/80 km/h - aujourd'hui 30/50km/h). Le tout était coordonné par des détecteurs de flux et des faux tricolores dynamiques gérés par une système informatique, d'abord testé par le maire de Bordeaux, Jacques Chaban Delmas. Personne ne grillait un feu rouge, même pas les piétons, et personne ne klaxonnait comme dans les pays sud-méditéranéens, choses courantes aujourd'hui à Paris. A l'époque on n'était pas seulement un pays développé et civilisé, mais un pays à la pointe de l'innovation.
Je me souviens des premières effraction de voitures relevées par les média dans le milieu des années 70. Un Monsieur s'était fait voler 10 000 francs liquides dans la boîte à gants de sa décapotable à Nice. On a tout de suite conclu à une virée d'italiens, car la chose était impensable chez les français. Même des travailleurs immigrés bien tenus en respect et en sursis, n'auraient jamais eu l'audace de se comporter ainsi. Sous Pompidou président, il avait été décidé des taux maximaux de travailleurs non français parmi les employés et ils n'avaient pas le droit de se déplacer où ils voulaient sur le territoire national. Et devaient notamment éviter les régions militaires sensibles.