[supprimé] le coût réel du travail, actuellement très voisin dans les deux pays en référence (contrairement aux affirmations du graphique posté, de douze ans d'âge il est vrai (putain de lol)) grimperait largement en Teutonie, ce qui serait normal compte tenu des réalités salariales des deux pays.
Je passe sur les 40 lignes de trollage et d'autocélébration sous lesquelles vous dissimulez comme toujours votre incurie, pour aller à l'essentiel.
Tout l'intérêt de ce graphe de 2008, est de montrer ce qu'il s'est passé au début de l'euro, et qui explique les divergences actuelles. On voit nettement que les deux pays ont la même productivité, en revanche le coût réel du travail français décroche à partir de 2001-2002: l'Allemagne réussit à faire baisser le coût salarial unitaire, grâce notamment aux réformes Hartz. Avec l'euro, cet avantage va s'amplifier car les autres pays ne peuvent plus faire de dévaluations compétitives. L'Euro est conçu pour fonctionner avec des économies convergentes, c'est l'idée de zone monétaire optimale.
L'origine des divergences entre les pays de la zone est bien lié originellement à leurs politiques structurelles, ou plutôt à leur absence : les pays du Club Med, dont la France, se sont dispensés des réformes nécessaires pour affronter l'accélération de la mondialisation et la concurrence des émergents.
Bref encore une fois, ce n'est pas l'Euro qui est en cause, mais notre lenteur d'adaptation aux nécessités d'une économie globalisée.
Rassurez-vous, vous n'avez pas tort sur tout. En effet les coûts du travail sont aujourd'hui très proches entre les deux pays. D'une part, en raison de la croissance plus rapide de la richesse - et donc des salaires outre-Rhin, à la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée; mais aussi, parce que la France a fini tardivement par mener quelques réformes visant à améliorer l'offre : loi El Khomri, loi travail, etc.
Ce rapprochement a d'ailleurs porté ses fruits : ces derniers mois, le chômage diminuait, et la France recommençait même à créer des emplois industriels.
En conclusion, vous conviendrez je pense que nous pouvons maintenant chanter de concert, les louanges du Courageux Capitaine Macron.
De rien.