hubert Ben alors, vous ignorez (ou vous ne savez pas) que le président de la république, le first des francaouis, bénéficie pendant la durée de son mandat de l'immunité juridique, c'est un principe du droit international public qui veut qu'un chef d'État en exercice ne puisse être forcé de comparaître devant aucune instance nationale, ni étrangère ni être sanctionné, civilement ou pénalement par une telle instance ....
C'est d'ailleurs la raison pour laquelle, il s'était permis de prononcer cette phrase restée célèbre, lors de la fameuse affaire Benalla, son garde très près du corps, et dressé sur ses ergots, sur le perron de l'Elysée, devant ses partisans énamourés, je cite, de mémoire ; "qu'ils viennent me chercher" (sic) .....
Il savait bien qu'il ne risquait rien, notre grand petit président pour le coup, bien mesquin de parader ainsi !
Cette phrase est d'ailleurs restée gravée dans la mémoire collective comme un grand moment du premier quinquennat
Je ne parlais pas de son immunité.
J'ai demandé à Jiminy, s'il avait des infos, concernant une éventuelle poursuite visant M Macron après son mandat.
Comme d'autres phrases du président, je n'ai pas de traduction toute faite.
Si je me souviens bien, cette phrase est prononcée à une période assez particulière, ou quelques jours auparavant, des manifestants l'ont traité de tous les noms ("enculé" entre autres) et l'ont pourchassé et même coursé son véhicule.
En outre, l'affaire Benalla, sortie dans un grand quotidien, via une journaliste plutôt connue pour ses positions très à gauche, a été vite montée en mayonnaise par un certain nombre de sénateurs.
Ces sénateurs (je crois, de droite) ont eu gain de cause, puisque le projet de réforme constitutionnelle visant à réduire le nombre de sénateurs qui ont un rythme de vie de sénateur, a été rangé aux oubliettes et repoussé à la saint Glinglin.
C'est assez curieux, sur tous les plans, on est capable d'inventer n'importe quelle polémique, si le président a bougé le petit doigt dans ce sens ou un autre.
Je me souviens, chez ses prédécesseurs, pas mal de mots ou de gestes bien propres à eux, mais jamais les prédécesseurs n'ont eu à essuyer un telle haine, ou un déferlement de critiques aussi virulentes.
Messieurs Sarkozy et Hollande ont eu droit à du bashing assez sévère, mais pas à ce point.
Pour le "qu'ils viennent me chercher", j'ai compris qu'il s'adressait aux gilets jaunes très pugnaces.
Mais je me suis surement planté.