La semaine dernière, les émeutes et les affrontements avec la police se sont multipliés dans les quartiers dits « sensibles » un peu partout en France.

Poubelles et voitures incendiées, pompiers agressés, policiers qui tombent dans des guet-apens et qui sont attaqués à coup de cocktails molotov, de pavés, de mortiers d’artifice et ce dans des dizaines de communes, jour après jour, soir après soir.

On pourrait penser que les pouvoirs publics prendraient la mesure de la gravité de la situation et mettraient en œuvre des mesures énergiques pour rétablir l’ordre et arrêter les délinquants responsables de ces violences.

Mais ce serait mal connaître nos dirigeants…

Interrogé sur BFMTV et RMC jeudi dernier, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a commencé par minimiser en estimant qu’il s’agissait là de simples « tensions » qui n’étaient pas « d’un niveau de gravité exceptionnel ».

Les policiers et les pompiers qui risquent leurs vies tous les jours dans ces territoires perdus de la République apprécieront sûrement.

Puis, comme si cela ne suffisait pas, Christophe Castaner a tenu des propos ahurissants visant à excuser les actes de délinquance extrêmement graves qui se produisent tous les jours dans nos « banlieues ».

« Les causes sont nombreuses », a-t-il expliqué « mais il y a notamment l’effet du confinement, la dureté du confinement pour ces jeunes gens ». Et il a ajouté : « ce sont des petits groupes qui pensent que ce serait ludique d’attaquer les forces de l’ordre et de brûler des poubelles. Ce n'est pas ludique, c'est dangereux à commencer pour eux-mêmes. »

On croirait un instituteur en train d’expliquer gentiment à des petits enfants qu’il ne faut pas jouer avec les allumettes…

Il y avait déjà de quoi être estomaqué, mais ce n’était pas encore terminé.

Le ministre de l’Intérieur a continué de développer sa pensée : « Mais je pense aussi à cette galère dans laquelle ils sont, à cette pauvreté qu’ils vivent auprès de leurs proches et qui peut provoquer une colère. La bonne réponse à la colère, ce n’est pas de casser, ce n’est pas de brûler la voiture de son voisin, qui lui aussi vit dans cette colère-là. Nous devons accompagner ces jeunes. »

Tout juste s’il n’a pas annoncé qu’une cellule psychologique allait être mise en place pour aider ces pauvres « jeunes » qui allument des incendies et essayent de tuer des policiers.

Peut-on imaginer une expression plus claire de la culture de l’excuse ? Peut-on dire plus explicitement que les délinquants sont des victimes de la société ?

Et celui qui tient ces propos, c’est la personne qui est à la tête de toutes les polices de France. C’est celui qui est chargé d’assurer la sécurité quotidienne des Français.

Il y a vraiment de quoi être très inquiet.

Et ce n’est pas mieux du côté de la Justice. Nicole Belloubet a déjà remis en liberté plus de dix milles détenus depuis le début du confinement au motif de « désengorger » les prisons.

Bien évidemment, nombre de ces condamnés remis en liberté ont immédiatement repris leurs activités criminelles et les journaux commencent déjà à rapporter des cas de récidive. Comme par exemple cet homme, déjà condamné quarante-six fois, libéré par anticipation pour cause de Covid-19, et renvoyé en prison trois semaines plus tard avec une quarante-septième condamnation, comme le raconte le journal Le Progrès.

La ministre de la Justice fait remettre en liberté des milliers de délinquants, certains au casier judiciaire long comme le bras. Le ministre de l’Intérieur est plein de sollicitude pour les voyous qui s’en prennent aux forces de l’ordre et qui mettent des pans entiers de notre territoire en coupe réglée.

Alors que les violences urbaines se multiplient, la Préfecture de Police de Paris ordonne à ses troupes « d’éviter tout contact avec les perturbateurs » et de « faire un usage raisonnable et raisonné de l’armement collectif ».

Et pendant ce temps-là, une octogénaire a été verbalisée parce qu’elle avait stationné devant un EHPAD dans lequel se trouvait son époux, âgé de 93 ans, à qui elle venait dire bonjour à travers la vitre de l’établissement.

Pendant ce temps, on apprenait qu’à Toulouse une jeune femme avait été placée en garde à vue parce qu’elle avait déployé devant son domicile deux banderoles, l’une affichant son soutien aux personnels hospitaliers et l’autre portant l’inscription : « Macrovirus à quand la fin ? »

La culture de l’excuse fait rage au plus haut sommet de l’État et les pouvoirs publics, si faibles avec les délinquants chroniques, se montrent impitoyables avec les citoyens ordinaires.

C’est une situation à laquelle nous ne devons jamais nous habituer et contre laquelle notre association ne cessera jamais de lutter.

La culture de l’excuse, c’est ce contre quoi l’Institut pour la Justice se bat depuis sa création.

Lorsque j’entends des propos comme ceux tenus par Christophe Castaner, je suis révoltée, mais je suis aussi confortée dans mes convictions. Je sais que nous menons le bon combat, le combat juste, le combat nécessaire.

Laurence Havel
https://www.institutpourlajustice.org/

    Comme le disait Zemmour au sujet du clandos mangerien qui a tué deux personnes au couteau, et dont les médias mainstream disaient qu'il était stressé par le confinement, "Les explications données aux actes de la racaille sonnent comme des mots d'excuse délivrés par leurs parents".

    Pire encore, à force de leur trouver des circonstances atténuantes pour tout et n'importe quoi, on transforme Djibril Dévoitur et Youssouf Surlébraiz en bébés phoques à protéger et excuser quoi qu'il en coûte et non en citoyens responsables.

      jipi bébés phoques à protéger

      Ils n'ont pas la couleur des bébés phoques en tout cas

      Il est une certitude, au moins 70 % des français auraient apprécié que le pouvoir et son sinistre de l'intérieur, aient et fassent preuve d'autant d'enthousiasme dans l'application de leur "ordre public" dans ces cités que lors des manifestations des G.J. Mais là, faut pas rêver, les "faces de craie" n'ont pas à se plaindre ni a revendiquer. Seuls les "chances" pour la France et leur flopée de rejetons ont des droits, ceux de casser, brûler, caillasser, cracher, insulter, sans que l'autorisé ne sorte la grosse "artillerie" ! Les canons à eau et autres blindés doivent tous être en réparation ou révision suite à l'emploi prolongé contre les G.J.

      cadmos Institut pour la Justice... 🤣

      Sûr que ça ne doit pas faire partie de tes lectures pourtant tu devrais, ça t'ouvrirait un peu la cervelle mon ami

        christianne pourtant tu devrais, ça t'ouvrirait un peu la cervelle mon ami

        Un peu comme le programme sécurité de l'Affront, euh je veux dire du Démembrement National.

          cadmos Christiane mon ami ? Tu devrais te reprendre mon cher navigateur virtuel

          christianne ça t'ouvrirait un peu la cervelle mon ami

          Je crois qu'il est assez lobotomisé comme ça...

          jipi Djibril Dévoitur et Youssouf Surlébraiz en bébés phoques à protéger

          Là, tu t'es fâché d'office avec notre B.B. nationale.🙂

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          Émeutes banlieues, la culture de l'excuse

          C'est surtout tactique, pour l'image ... pour s'afficher clairement antiraciste pour un blanc, il faut être un raciste anti-blancs.

          jipi on transforme Djibril Dévoitur et Youssouf Surlébraiz en bébés phoques

          Je les vois plutôt en "bébés fuck" tes gus!

          https://ripostelaique.com/emeutes-en-banlieue-un-helicoptere-de-la-police-a-failli-etre-abattu.html

          Dans la nuit du samedi 11 avril au 12 avril, un hélicoptère des forces de l’ordre, venu en renfort et en appui de policiers au sol, a été pris pour cible par des « tirs de mortiers ». Ces projectiles sont en fait des feux d’artifice particulièrement dangereux qui sont maintenant régulièrement utilisés contre les forces de l’ordre. L’hélicoptère ne pouvant faire face à la violence de l’attaque et n’étant pas autorisé à riposter a dû se replier et a abandonné les policiers présents au sol. Cela ne se produit pas sur un théâtre d’opérations militaires au Mali ou au Sahel, mais dans le département de l’Essonne, à Grigny 2.

          Ces racailles savent très bien que nous sommes piégés par notre idéologie démocratique !

          Faudrait envoyer un Tigre pour calmer les émeutiers ......mais ce serait un peu "too much"....

            clavier56 Faudrait envoyer un Tigre pour calmer les émeutiers ...

            Après être allés au feu sur les terres africaines, les pilotes de Tigre ne seraient pas dépaysés dans une cité HLM.

              un mois plus tard

              ce n'est pas avec Castaner qu'on va voir une amélioration

              Ces actes ne sont possibles que parce qu'on a un état faible et une justice laxiste

                Quand s'arrêtera enfin la culture de l'argent du contribuable jeté par les fenêtres des HLM depuis l'extérieur, pourra commencer une culture avec un changement de métal dont la température de fusion est de 327 degrés.
                Il vaudrait mieux que cela se produise avant d'avoir gaspillé tout l'argent des français.