JPS38
Le plan présenté par le Premier Ministre prévoit des « brigades de la Santé », qui pourront intervenir jusque dans l’intimité des familles et connaissances des personnes atteintes du virus, ou simplement soupçonnées d’avoir croisé une personne qui l’est. Comme l’Iran dispose de sa Police de la Vertu.
Mais devant le manque de vrais personnels de Santé qui pourraient s’en charger, Edouard Philippe a annoncé dans son discours, et confirmé depuis, que ces Brigades pourront être composées de personnes n’ayant aucun rapport avec la Santé. Comme les personnels de Mairie, de Centres Sociaux, d’Associations, etc. C’est-à-dire par tous ceux qui accepteront d’aller se mêler des affaires de santé de leurs voisins. En outre, ces équipes devraient être constituées avant le 11 mai.
Mais comme il s’agit d’une manœuvre qui, de fait, détruit le sacrosaint principe mondial du Secret Médical, il semble qu’il soit nécessaire de passer par l’Assemblée Nationale pour toucher à la Loi encadrant ce Secret Médical. Mais sous prétexte de nécessité médicale, le pouvoir semble penser à faire passer à cette occasion des mesures exceptionnelles. Comme le droit d’obtenir des opérateurs téléphoniques les numéros de tous les téléphones de France et de Navarre, dans l’intention de charger d’office sur les appareils des particuliers, et sans forcément les en informer, des applications relatifs au virus. Il n’y aurait plus besoin des accords des intéressés, dont les déplacements seraient automatiquement enregistrés par les relais de téléphonie. Et centralisés par un service de l’État. Et ce serait légal, puisqu’ayant été voté par les députés.
Il est facile d’imaginer les possibilités qu’une décision en ce sens donnerait aux services de renseignements intérieurs, et aux polices « privées » en tous genres, politiques ou à but commercial.
Cela cogite fort chez nos gouvernants. Qu’est-ce qui nous pend au nez ?