J'ai du marcher à Toulouse sous le soleil par 30° et ça n'allait pas du tout avec le masque que je portais : pas assez d'air qui passe sur le nez, ce n'est pas compatible avec ma ventilation lorsque je marche d'un bon pas. Alors je montre mon pif de temps à autre sinon je vais faire une syncope.
Certains masques en tissu épais sont de véritables étouffoirs de citoyens vivants, j'en ai eu un en cadeau dans un colis qui ne peut servir que de masque de secours administratif, je l'ai mis dans la voiture.
Parallèlement j'observe la façon qu'ont les jeunes (ados, étudiants...) de porter leur masque de la semaine pas forcément très propre. La mode dans la rue c'est le porter sur le menton. En fait ils s'en fichent complètement et quelque part ils ont raison. On ne pourra pas les saturer davantage de choses qui ne les concernent que de très loin.
Surtout que la manipulation de ce bout de tissu humide (enlever, ranger, reposer etc....) me fait m'interroger sur ses effets; on est pas dans l'espace public comme un chirurgien qui prend des précautions dans un bloc opératoire. Est ce que ça ne serait pas plutôt le parfait incubateur des bestioles poilues bien concentrées dans le tissu...